Outre l'angoisse de la page blanche, ce qui est difficile dans l'écriture, c'est d'effectuer des choix. Il y a en effet des milliers de manières de raconter une même histoire.
Prenons un exemple et admettons que je veuille raconter l'histoire de D. qui est en retard pour l'école.
Des choix innombrables s'offrent à moi, à commencer par l'âge de D. Est-il en primaire, au collège, au lycée ?
Quelle est la raison de son retard ? Est-ce un trait qui caractérise D. ? Est-il toujours en retard ou bien est-ce un cas exceptionnel ?
Est-ce sa faute s'il est en retard (il s'est couché tard, il a traîné) ou bien est-ce dû à une cause extérieure (coupure de courant, panne de réveil...) ?
Son école est-il loin de chez lui ? Y va-t-il à pied, en bus, en vélo, en voiture ?
Et d'ailleurs vit-il à une époque où le bus existe ? Il peut très bien vivre au XIXème siècle comme au XXIIème ou même dans un monde alternatif.
L'histoire peut débuter au moment où D., encore endormi, ignore que l'heure d'aller à l'école est dangereusement proche. Ou bien, plus tard, alors qu'il est en train d'avaler en vitesse un morceau de pain en guise de petit déjeuner. Ou encore plus tard, au moment où il arrive ventre à terre à son école. Ou même encore après, quand il doit subir les foudres de son professeur.
D. peut très bien être gêné de son retard et faire tout pour le combler, quitte à courir après le bus et sauter son petit déjeuner, ou être à l'aise et se moquer de rater sa première heure de cours.
A dire vrai, il n'est pas obligatoire que D. soit le héros de l'histoire. L'héroïne, cela peut-être la maman de D. qui est bien ennuyé de ne pas avoir réussi à tirer à temps du lit son enfant. Cela peut être aussi le chien de D. qui se met dans les pieds de son maître sans se rendre compte que ce dernier est pressé par le temps.
Toujours est-il qu'une bonne manière de s'entraîner à écrire, c'est de raconter une même histoire de multiples façons, faisant varier le point de vue, la perspective, le caractère du personnage, le lieu, l'époque...
Prenons un exemple et admettons que je veuille raconter l'histoire de D. qui est en retard pour l'école.
Des choix innombrables s'offrent à moi, à commencer par l'âge de D. Est-il en primaire, au collège, au lycée ?
Quelle est la raison de son retard ? Est-ce un trait qui caractérise D. ? Est-il toujours en retard ou bien est-ce un cas exceptionnel ?
Est-ce sa faute s'il est en retard (il s'est couché tard, il a traîné) ou bien est-ce dû à une cause extérieure (coupure de courant, panne de réveil...) ?
Son école est-il loin de chez lui ? Y va-t-il à pied, en bus, en vélo, en voiture ?
Et d'ailleurs vit-il à une époque où le bus existe ? Il peut très bien vivre au XIXème siècle comme au XXIIème ou même dans un monde alternatif.
L'histoire peut débuter au moment où D., encore endormi, ignore que l'heure d'aller à l'école est dangereusement proche. Ou bien, plus tard, alors qu'il est en train d'avaler en vitesse un morceau de pain en guise de petit déjeuner. Ou encore plus tard, au moment où il arrive ventre à terre à son école. Ou même encore après, quand il doit subir les foudres de son professeur.
D. peut très bien être gêné de son retard et faire tout pour le combler, quitte à courir après le bus et sauter son petit déjeuner, ou être à l'aise et se moquer de rater sa première heure de cours.
A dire vrai, il n'est pas obligatoire que D. soit le héros de l'histoire. L'héroïne, cela peut-être la maman de D. qui est bien ennuyé de ne pas avoir réussi à tirer à temps du lit son enfant. Cela peut être aussi le chien de D. qui se met dans les pieds de son maître sans se rendre compte que ce dernier est pressé par le temps.
Toujours est-il qu'une bonne manière de s'entraîner à écrire, c'est de raconter une même histoire de multiples façons, faisant varier le point de vue, la perspective, le caractère du personnage, le lieu, l'époque...