vendredi 30 avril 2010

Ode à la poubelle


Il n'est pas très dur
D'écrire sur la nature
Devant ses beautés,
On est sans peine inspiré.

Pauvres détritus,
On vous oublie, vous exclut.
A votre puanteur,
Pas question de rendre honneur.

Où est le problème ?
Pourquoi donc un sac d'ordures,
Rempli de pelures
Ne ferait pas un beau poème ?

jeudi 29 avril 2010

Le jour des fryfris

A - Youpi, on est vendredi, le jour des fryfris !
B - Des frifris ? C'est quoi ça ?
A - C'est... C'est... Le plus simple est que tu regardes dans le dictionnaire.
B attrape un dictionnaire et le feuillette.
B - Frifri... Frifri, en argot, c'est l'organe génital de la femme.
A - Attention, ce n'est pas avec deux I, il y a un Y, puis un I.
B reprend le dictionnaire et le feuillette.
B - Ce n'est pas dans le dictionnaire.
A - Mais si, je t'assure.
B - Il n'est pas dans celui-là, en tout cas.
A fouille dans son étagère et prend un autre dictionnaire.
A - Fryfri, fryfri... Personne de sexe masculin ou féminin éprise de liberté qui aime faire preuve de malice.
B - Oui, mais pourquoi vendredi, jour des fryfri ?
A - Je ne sais pas, moi, c'est l'expression. C'est noté dans le dictionnaire. Peut-être parce que le vendredi soir marque le début de week-end et que le week-end est synonyme de liberté. Et puis ça rime.
B - Mais fryfris, ça rime aussi avec lundi, mardi, mercredi, jeudi et samedi. Seul dimanche est exclu.
A - Mais ça ne rime pas également.
B - C'est-à-dire ?
A - "Aussi" rime avec fryfris, pas "également".
B - Haha. Laisse-moi voir ton dictionnaire.
A tend son dictionnaire à B.
B - Attends une minute, c'est le dictionnaire des mots inventés, ton dico !

mercredi 28 avril 2010

Marc et Animia - Episode 45


Chapitre 13 : Les journées passent...

Ce matin là, j’eus le plaisir de constater que mon ami Assorien était venu me chercher. J'avais effectivement dormi tard, aussi les parents de ma correspondante étaient déjà partis à l’arrivée de Rsim-Agrop. Ce dernier m’embarqua à son bord sans même me laisser petit déjeuner ou placer un mot. Il me fit visiter entièrement sa maison dont j’avais déjà aperçu deux pièces lors de mon premier passage. J’admirai son lit volant qui berçait son dormeur et qui jouait de la musique. Je pus constater la différence avec la maison des parents d’Animia : les meubles étaient plus bas et plus massifs. Il était évident que mon ami l’Assorien était d’une toute autre envergure que les Zywakiens. Sa maison avait la forme d'une pyramide. Il m’obligea à goûter une spécialité Assorienne : la chose pâteuse qu’il avait posé devant moi, avait une saveur surprenante et j’en repris plusieurs fois.
– Je suis étonné ! s’exclama-t-il.
– Je suppose que je dois être le seul Mungien a aimer cela.
– Oui, j’en avais donné à des passagers Mungiens et ils avaient tous sans exception détesté ça.
– Pourquoi m’en as-tu proposé alors ?
– Parce que je n’ai pas autre chose chez-moi !
– Si j’aime cela, je pense que mes origines Lombr... tu sais quoi ! plaisantai-je.
Il partit d’un grand éclat de rire et dit :
– Il faudrait que tous les Mungiens aient un parent Lombrien !
– D’en ce cas là les Mungiens n’existeraient plus, ils finiraient par devenir tous des Lombrungiens.
Il me désigna une autre pile de journaux ordinateurs.
– Deuxième pillage chez le vendeur ! annonça-t-il.
Je vis des photos de la conférence et crus deviner que pas mal de mes paroles avaient été déformées, mais je ne pus en être certain vu qu’il n’y avait pas de traduction en Terrien ! Je dénichai aussi le journal qui avait publié la photo où je tenais la main d’Animia ainsi que celui où les parents de ma correspondante annonçaient publiquement nos fiançailles ( Rsim-Agrop me l’avait lu.)

La matinée passa très vite et c’est avec regret que Rsim-Agrop me ramena à la maison où je séjournais. Animia m’accueillit avec un tablier.
– J’essayais de préparer un repas Terrien pour le déjeuner, m’expliqua-t-elle.
– C’est quoi ? questionnai-je, amusé.
– Frites et bifteck ! Et ne ris pas s’il te plaît, j’ai eu beaucoup de mal à obtenir la viande et les pommes de terres Terriennes, j’ai été obligée d’envoyer R.Obbots sur Terre. Et c’est pour te faire plaisir que je l’ai fait ! Je sais qu’il est déjà 14 heures passées, mais ce n’est pas grave, nous mangerons tard, c’est tout.
– Puis-je t’aider ?
– Si tu veux, comme ça tu verras la pièce où l’on prépare les repas.
C’était une grande pièce blanche, recouverte de touches chiffrées. Animia appuya sur 1 et une table apparut, sur 2 les fourneaux, sur 3 les plats, sur 4 les ingrédients, sur 5 les livres de cuisines, sur 6 la poubelle, sur 7 les ustensiles.
– Est-ce que l’on trouve une machine à fabriquer les frites ici ?
– Non Marc, cela n’existe pas sur Zywak !
– Et le couteau pour éplucher et couper ça existe ?
– C’est inutile.
Elle pressa une touche et je vis un grand cube bleu apparaître, Animia mit les patates dedans, j’entendis un bruit de moteur et les pommes de terres épluchées apparurent sur la table.
– Comment les patates se sont-elles retrouvées sur la table ? demandai-je, ébahi.
– C’est de la téléportation. Personne n’a encore découvert le moyen de téléporter un être vivant ou une chose sur une longue distance et on ne peut téléporter que sur environ cinq mètres, ce qui n’est guère intéressant, mais a quand même son utilité.
–Ah ! Et maintenant, il faut couper les pommes de terres en fins rectangles.
– Je suis désolée, mais je n’ai pas de machines pour cela !
– Revenons aux bonnes vieilles méthodes ! Le couteau est un ustensile utile en fin de compte, n’est-ce pas Animia ?
–Je retire le mot inutile, prends un couteau !
Nous coupâmes, fort mal, il faut le reconnaître, les patates et à la fin nous obtînmes des frites plutôt bizarres. La cuisson de la viande fut plus rapide et ne nous posa aucun problème.
Enfin nous pûmes manger un repas Terrien : les frites étaient presque carbonisées et la viande n’était pas assez cuite ! Mais nous appréciâmes quand même le repas car nous nous étions amusés comme des fous à le préparer.
– Alors Marc, que dis-tu de mes talents de cuisinière ?
– Euh... La prochaine fois, cuisine plutôt un plat Zywakien.
– Toi aussi tu fais un piètre cuisinier, tu aurais dû me donner des conseils plus judicieux, après tout c’était un plat typiquement Terrien !
– Je n’ai pas l’habitude de faire des frites et mon bifteck était très bon ! Je l’aime saignant.
– Tu aurais pu penser à moi !
– Désolé, dans tous les cas on s’est bien amusé, hein ?
– C’est bien vrai ! Que le temps passe vite !
– Pourquoi dis-tu ça ?
–Ton séjour va bientôt s'achever !
– Ouais ! Mais je ne serais pas fâché de retrouver la routine de ma planète.

Nous étions tranquillement en train de bavarder quand nous entendîmes un bruit, c’était les parents d’Animia. Ma corres-pondante les regarda droit dans les yeux, puis leur tourna le dos et prit l’ascenseur. Je fis un geste pour me lever et la retenir, mais le père m’arrêta :
– Laissez cette enfant gâtée !
J’eus envie de protester, après tout j’avais le même âge qu’elle, seulement sur Zywak, c’était une autre affaire, j’étais considéré comme un Mungien adulte. Combien de fois devrais-je me le répéter ? Je ne pouvais en vouloir aux parents d’Animia de suivre ce qu’on leur avait enseigné dans leurs jeunes années, cependant cela ne m’empêchait pas de me sentir coupable vis à vis d’Animia. Je n’étais pas sympa, j’aurais dû être solidaire avec les gens de mon âge, mais d’un autre côté je devais m’avouer que je ressentais une certaine fierté à ce que l’on me considère comme un adulte.
– Alors Grimfilk, c’est d’accord ?
D’accord pour quoi ? Mince ! Tandis que j’étais en train de m’interroger, le père d’Animia avait entamé un discours dont je n’avais pas entendu un seul mot !
– Vous paraissez bien pensif, déclara la mère d’Animia.
– Je dois vous avouer que j’étais... ailleurs quand vous avez parlé tout à l’heure, excusez-moi vraiment, mais pourriez-vous répéter ?
– Bon, je recommence, mais soyez attentif ! s’exclama le père.
J’étais ébahi, il n’était pas en colère ! Miracle !
– Voilà, au lieu de simplement nous accom-pagner à notre travail, je vous propose de relever un défi...
– ...UN DEFI ? Quoi comme défi ?
– Vous m’auriez laissé terminer, je vous aurais expliqué... enfin... le défi consiste à vendre 112 tapis identiques en 24 heures et pas questions de baisser leur prix.
– Que se passe-t-il si je perds ?
– Vous n’obtiendrez pas le diplôme de vendeur.
– Mais, s’il s’agit d’obtenir un diplôme, pourquoi parlez-vous de défi ?
– Ça, c’est mon problème, alors, acceptez-vous ?
– Si je dis non, que se passe-t-il ? demandai-je, car je savais que les parents d’Animia ne me proposaient pas ça pour rien.
– Plus de correspondance avec Animia après rupture des fiançailles !
– Mais c’est une sorte de chantage ! protestai-je.
Cela ne me dérangeait pas qu’ils rompent les fiançailles, mais ne plus correspondre avec Animia, c'était impensable !
– C’est peut-être bien un chantage, mais ce n’était pas prévu que vous fassiez tant de manières, je vous croyais plus courageux...
Cela piqua mon orgueil.
–Il faut être prudent avant de s’engager mais j’accepte, je relève le défi ! m’exclamai-je.
Au moment où je prononçai ses mots, je compris que j’avais foncé tête baissée dans le piège que le père m’avait tendu, mais trop tard, je m’étais engagé !
–Bien ! Demain je vous conduirai à la bou-tique, soyez prêt à 6 heures et demie. Maintenant que tout est réglé, dînons, dit le père.
– Je n’ai pas faim, Animia et moi avons déjeuné tard et puis de toute façon, il faut que je me couche tôt pour être en pleine forme demain.
– Bonsoir ! s’exclamèrent les parents d’Animia d’une seule voix.

(Fin du Chapitre 13)
Le livre Une correspondante extraterrestre

mardi 27 avril 2010

Un bon personnage

J'avais écrit, il y a déjà quelques temps, la manière de créer un personnage de roman...

J'aurais un petit commentaire à ajouter sur les personnages.
A mon avis, un bon personnage, comprendre un personnage qui a de l'épaisseur, a la capacité d'entraîner son auteur, c'est-à-dire de choisir de lui-même ce qu'il veut faire ou dire et d'infléchir le cours de l'histoire planifiée par son créateur.
Cette indépendance du personnage est la preuve que l'auteur a réussi à insuffler une forme de vie à son personnage, a lui donner une existence qui lui est propre.

lundi 26 avril 2010

L'ennui


L'ennui naît de l'impossibilité de faire ce que l'on voudrait ou de l'incapacité à choisir ce que l'on voudrait faire dans la foule des possibilités existantes.


vendredi 23 avril 2010

La recette

Prenez un kilo
Cinq cent grammes de mots,
Etalez sur la page
Avec une pincée de rêverie,
Une larme de poésie,
Pour former des images.
Ajoutez une cuillère à café
De rimes mélangées,
Laissez reposer quelques heures,
Puis servez aux lecteurs.

jeudi 22 avril 2010

Pompinette

Dans le dictionnaire des mots inventés, il existe un mot qui a deux sens. Le premier ne vous surprendra pas, sûrement avez-vous déjà entendu des gens l'employer dans ce sens... Le second est plus curieux...

POMPINETTE (Nom Fémimin) :
1. Petite pompe.
2. Bébé de sexe masculin ou féminin qui pompe le sein de sa mère.

mercredi 21 avril 2010

Marc et Animia - Episode 44

Chapitre 12 : La visite - Partie 2/2

Samsy m’amena au musée.
– Le seul de Zywak, Grimfilk !
Je compris pourquoi en le voyant, le bâtiment faisait au moins 80 fois la pyramide du Louvre. Nous visitâmes la partie « Toutes les planètes présentées. » Je voulus voir la Terre et je fus sidéré par les gigantesques panoramas de la Terre qui défilèrent sur un écran. Une voix racontait l’histoire de ma planète et était accompagnée d’un petit film. Dans des vitrines, les Zywakiens avaient exposé des échantillons de nourriture, des meubles et autres bric à brac. La matinée passa à la vitesse de l’éclair, j’avais regardé les présentations des planètes Terre, Zywak, B113, Mungy, Assora, Hantomie, Belly et Mars, Mars dont j’avais vu les habitants : c'étaient des petits bonshommes qui changeaient de couleurs comme des caméléons et qui pouvaient se dissocier en grains de sable. Cela me faisait bizarre de penser que j'étais le seul Terrien à savoir qu’il y avait bien de la vie sur Mars et à en être sûr. L’après-midi, nous nous promenâmes au-dessus de Zywak, puis nous descendîmes au zoo qui appartenait également au musée. Je vis plein d’animaux étranges dont un genre de dragon et deux dinosaures récupérés certainement par les Zywakiens avant que la race ne disparaissent sur Terre, ce qui signifieraient que Zywak était plus vieille que la Terre et qu’elle avait dû obtenir plus rapidement toutes ces technologies que nous ne possédions pas encore. Avant de rentrer, Samsy me proposa d'aller boire un coup.
– D’accord ! répondis-je.

C’était un bar à la forme carrée. L’intérieur m’étonna, mais il faut avouer que je passais la majeure partie de mon temps à cela. Les tables volaient et les sièges étaient suspendus dans les airs ; il n’y avait pas de comptoir, un robot prenait commande des boissons et les tables rondes revenaient avec. Samsy Garence dénicha deux sièges libres et réclama au robot :
– Deux Glawit !
Notre table s’envola et revint avec deux verres remplis d’un liquide mousseux aux couleurs de l’arc-en-ciel. Je bus prudemment une gorgée, c’était brûlant, mais le goût était potable.
– Alors Grimfilk, tu es le héros dont parle tous les journaux ordinateurs ?
– Oui, mais cela ne durera pas, bientôt un autre événement se produira et je serais rangé dans un placard destiné à l’oubli.
– Tu ne seras ni le premier ni le dernier, j’ai eu mon temps de gloire moi aussi. J’avais sauvé une jeune fille qui était tombée d’un engin volant, et elle s'est amouraché de moi, mais j’aimais quelqu’un d’autre à l’époque. La jeune fille, par dépit, épousa quelqu’un proche de moi, qu’elle a d’ailleurs fini par aimer profondément. Ensemble ils ont eu un enfant. Malheureusement la jeune femme que j’avais sauvée se sent depuis lors gênée en ma présence. Ne devines-tu pas comme elle s’appelle ?
– Non, je ne vois pas.
– Elle se nomme Plantunia.
– Pourquoi me racontes-tu cette vieille histoire Samsy ?
– Parce que tu vas faire partie de la famille tiens donc ! De plus, je préfère que tu sois au courant, car cela t’évitera de commettre des impairs à l’avenir.
– Le père d’Animia est-il au courant ?
– Je crois qu’il a deviné en partie.
– Et Animia ?
– Sa mère lui a raconté pour soulager sa conscience et depuis, dès que ma nièce me voit, elle est triste pour sa mère.
– Plantunia est toujours gênée pour quelque chose qui s’est produit, il y a plus de quinze ans !?
– Eh oui ! Enfin tu es prévenu !
– Si on y allait maintenant ?
– Attends ! Tu n’as pas fini ton Glawit.
J’absorbai la boisson d’un seul coup.
– Je suis admiratif ! s’exclama Samsy.
– De quoi ?
– C’est rare de rencontrer quelqu’un qui le boit le Glawit si vite.
Tout à coup, je ne sus plus très bien où j’en étais, j’étais un Terrien et non un Mungien, j’avais quinze ans et je n’étais pas un adulte. Tout se brouillait dans ma tête : Mungien adulte sur Zywak ou Terrien adolescent sur Terre ? Je ne pouvais pas dire que je n’aimais pas le Glawit et que c’était pour cette raison que je l’avais bu vite. Sur Zywak ou sur Terre, sur ma planète... Je devins nostalgique : l’unique soleil brillant dans le ciel bleu...
– Eh ! Grimfilk, tu viens ?
D’un signe de tête j’acquiesçai et je le suivis.

Je ne sais par quel miracle j'arrivai à bon port, ni comment je saluai Samsy qui repartait. J’avais l’esprit ailleurs, sur une autre planète : la mienne.
– Grimfilk ! Grimfilk ! Marc ! Marc ! Marc !!!
Les cris d’Animia me rappelèrent à la réalité.
– Ça va Marc ?
– Oui, oui.
– Qu’avais-tu donc il y a un instant ?
– Je réfléchissais, mentis-je.
– A quoi ?
– Mystère !
Qu’avais-je donc eu, il y a un instant ? Cela devait être à cause du Glawit !
– Alors, raconte-moi, qu’as-tu visité ?
– Le grand musée, enfin une partie... Que contient le Glawit, Animia ?
– Rien que tu ne connaisses j’en ai peur, les plantes avec lesquelles on fabrique la boisson n’existent pas sur Terre, elles ne poussent que sur Zywak.
– Le Glawit a-t-il un effet secondaire ?
– Il abrutit un peu quand on le boit trop vite, pourquoi ? En aurais-tu bu ?
– Oui, avec Samsy !
– Oh ! Je comprends mieux l'air que tu avais il y a un instant. Je crois avoir lu quelque part que certains individus boivent du Glawit pour perdre la notion de ce qui les entourent... Cependant, l’effet est relativement court. Te sens-tu bien maintenant ?
– Tout à fait, je suis en pleine forme !
Et je ne mentais pas en le disant. Je me jurai de ne plus prendre une seule boisson sur Zywak avant d’en connaître les effets. Ce qui me fit penser à la fable de La Fontaine avec le renard et le corbeau : j’avais juré, mais un peu tard, comme le corbeau ! La surprise avait été plutôt désagréable !
– Je ne descendrai pas au petit déjeuner demain, me confia Animia après le dîner.
– Ma foi, moi non plus, cette journée m’a tellement fatigué que je crois que vais dormir tard !

(Fin du Chapitre 12)
Le livre Une correspondante extraterrestre

mardi 20 avril 2010

Talent, apprentissage et écriture

Le talent est une capacité, une aptitude dans une activité déterminée.
Est-il nécessaire d'avoir du talent pour peindre, danser, jouer un instrument ou écrire ? J'aurais tendance à répondre par la négative, mais il ne fait nul doute que cela aide d'avoir du talent.
Néanmoins, le talent, ça se cultive et ça se développe et, même sans talent, rien n'empêche d'apprendre.
Tout le monde peut apprendre des techniques pour devenir peintre, danseur, musicien et écrivain... pour peu d'en avoir envie et de prendre le temps d'étudier.

lundi 19 avril 2010

La vie est un roman...


Votre vie est un roman, n'oubliez jamais que vous en êtes le héros.


vendredi 16 avril 2010

Souhaits


Je voudrais oublier le temps,
Effacer les heures
Et les tourments.

J'aimerais être ailleurs
Dans un monde meilleur
Et rêver longuement.

J'aimerais éviter la douleur,
Gommer toutes les erreurs
Et être emporté par le courant.

Je voudrais ensevelir les peurs
Et toutes les frayeurs
Pour vivre au présent.

jeudi 15 avril 2010

Marc et Animia - Episode 43

Chapitre 12 : La visite - Partie 1/2

Le lendemain au petit déjeuner, Animia demanda à ses parents:
– Puis-je accompagner Ma... Grimfilk pour sa journée de tourisme ?
– Il n’en est pas question, tu as fait assez de bêtises comme ça ! Heureusement que nous avions déjà annoncé vos fiançailles à un journal avant que vous ne vous teniez par la main ! répliqua le père.
– Ce n’est la faute d’Animia, c’est la mienne! protestai-je.
Le père me lança un regard bienveillant qui me surpris fortement. Que signifiait tout cela ? Je n’y comprenais plus rien, j’étais complètement perdu !
– Animia pouvait refuser en lâchant votre main quand vous avez pris la sienne.
Voilà qui ne m’éclairait pas beaucoup.
– Toutes les erreurs sont d’Animia et pas de vous, cher futur gendre.
Je n’étais pas du tout d’accord, mais étant donné que je n’avais pas encore tout saisi, je me tus.
– Nous allons devoir partir. Au revoir Grimfilk et passe une bonne journée ! dit le père d’une voix aimable. Toi, tu restes ici Animia ! reprit-il d'une voix sévère.
Je ne trouvai rien à répondre d’aimable au père en échange de sa gentille phrase, j’avais juste envie de lui crier « mais c’est injuste, injuste ! »
– Au revoir, merci et bon courage pour votre travail ! baragouinai-je pour finir avant qu'ils ne partent.
– Pourrais-tu m’expliquer, Animia ? réclamai-je.
– Expliquer quoi ? répondit-elle avec une moue boudeuse.
– Mais enfin, le comportement de ton père !
– Oh ! Comme tu es un Mungien, que tu es un homme, que tu as prouvé ton courage par le sauvetage de la navette, et que tu as montré ta valeur pendant votre discussion d’homme à homme, tu es mieux considéré que moi qui ne suis qu’une gamine de quinze ans qui n’a pas beaucoup de bon sens. C’est une attitude classique sur Zywak.
– Mais, moi aussi j’avais des torts, ce n’est pas normal !
– Si ! affirma Animia.
– Mais hier, tes parents m’ont fait la tête !
– Non, c’était juste à moi, s’ils ne t’ont pas parlé, c’est parce qu’ils réfléchissaient à mon propos.
– Tu en es sûre ?
– Mais c’est une manie que tu me demandes ça ! J’en suis certaine.
– Et tous les mâles des T.N.D.P. sont comme ça ?
– Non, c’est juste sur quelques planètes. D'ailleurs, sur certaines, c’est même pire que sur Zywak !
– Sur Terre…
Un téléphone sonna, coupant ma phrase. Animia décrocha quelque chose sous la table et me lança... le téléphone.
– Réponds Marc, je n’ai pas envie de parler.
– Allô ? dis-je bêtement.
– Salut ! C’est moi Samsy !
– Bonjour Samsy, c’est Grimfilk à l’appareil.
– Puis-je parler à mon frère, s’il te plaît ?
– Il vient de partir travailler, il y a quelques instants.
– Bon, alors je rappellerai !
– Attends, je...
– ...Félicitations pour tes fiançailles, au fait.
– Je voulais te demander…
– ...ce que j’en pense ?
– Non, je désirais te demander si tu ne voulais pas me faire visiter Zywak ?
– N’as-tu pas déjà tout vu ?
– Non et j’aime bien la compagnie !
– Et Animia ?
– Elle n’a pas envie, répondis-je, voulant ménager la fierté de ma correspondante.
– Bon d’accord, je passe te prendre. A toute suite !
– Merci de...
J’entendis un clic, Samsy avait déjà raccroché.
– Qui était-ce Marc ?
– Samsy Garence, ton oncle, il accepte de m’emmener visiter Zywak.
– Génial ! Je monte lire, murmura Animia sans enthousiasme.
– Ça ne te dérange pas ? Demandai-je, me sentant vaguement coupable de la laisser.
Je ne voulais pas l’abandonner, mais je mourrais d’impatience de découvrir Zywak.

Le livre Une correspondante extraterrestre

mercredi 14 avril 2010

Je chaussette, tu chaussettes...


CHAUSSETTER
(verbe) :
1. Mettre des chaussettes ou des chaussures
2. Assembler des paires de chaussettes

A noter, le verbe chaussetter est pas mal employé sur internet, mais ne semble pas - pas encore ? - être entré les dictionnaires, à part celui des mots inventés, bien sûr !

mardi 13 avril 2010

Les clichés littéraires

Le cliché est une expression devenue banale à force d'être employée dans la langue. Pour en savoir plus sur le cliché, consultez l'article sur Wikipedia.

De nos jours, l'emploi de clichés est souvent vu comme un manque d'originalité.
Je pense néanmoins qu'il ne faut pas avoir peur des clichés littéraires.
Il faut les connaître et les employer soit pour les détourner (ironie, parodie, effet de style) soit pour entrer en résonance avec d'autres oeuvres, faire appel à des images connues chez le lecteur.

Je vous conseille de lire Le dictionnaire des clichés littéraires de Hervé Laroche qui est amusant puisqu'il donne toute une série de clichés et propose en guise de mise en bouche un texte bourré de clichés du plus bel effet.
Outre son aspect amusant, l'avant-propos et la postface du livre font réfléchir sur le cliché, son usage et les manières de le fabriquer.



"mèche (de cheveu) : il en faut toujours une, rebelle, pour tomber sur le front d'un personnage masculin." (Hervé Laroche, Le dictionnaire des clichés littéraires)

lundi 12 avril 2010

La clef...

La clef de la popularité est dans la simplicité.


vendredi 2 avril 2010

J'aime...





Les nuits étoilées,
Le chocolat fondant,
Le bruit du papier froissé,
L'effleurement du vent,
Le parfum du pain,
Les ciels incertains,
Les pommes croquantes,
La pluie battante,
Les pétales soyeux,
L'odeur du feu,
Les sourires rieurs,
Les douces saveurs,
Le gazouillis des oiseaux,
La caresse de l'eau,
La senteur des roses,
Et mille autres petites choses.


jeudi 1 avril 2010

Trèfle à 4 feuilles

Un petit trèfle porte-bonheur pour marquer le retour des beaux jours...