mercredi 24 juin 2009

L'encre au bout des doigts ne sèche pas...

... mais elle va se la couler douce en vacances.

lundi 22 juin 2009

Réflexion


La confrontation avec la voix,
le texte ou toute création d'autrui
est moteur d'une réflexion.


vendredi 19 juin 2009

Victimes de la guerre




Qu'êtes-vous devenues victimes de la guerre ?
Vous êtes transformées en chiffres par l'histoire.
Victimes de la guerre, vous êtes le prix de la victoire,
Le prix de la défaite qui dormez sous la terre,
Sous les couches de l'oubli
Où vous perdez une autre vie.

Victimes de la seconde guerre mondiale,
Morts pour une étoile jaune, pour un idéal,
Un idéal de l'infamie,
Symbolisé par la croix des nazis.
Les bottes noires n'ont pas frappé que le sol,
Et vous avez brûlé dans les fours crématoires,
Veuillons tous bien le croire.

Vous qui avez subi, victimes décharnées
Croyons à toutes vos souffrances
Vous qui avez péri, torturées.
Essayons que la douleur de vos brèves existences
Reste à jamais gravée dans les esprits, à jamais crue
Car sinon, une fois encore la vie vous auriez perdu.

Ainsi, victimes de la guerre,
Cassées, brisées, blessées à cause d'Hitler
A cause de tous ceux qui l'ont suivi,
Ceux qui ont cru à l'idéologie nazie
Nous devons vous inscrire dans nos mémoires,
Vous faites plus qu'appartenir à l'histoire.
Nous ne pouvons, ne devons pas vous plonger dans la nuit
Et nous garderons à jamais ce cri : « A la mort de l'oubli ! »

jeudi 18 juin 2009

Marc et Animia - Episode 3


Elle me questionna pendant au moins une demi-heure et d’un ton aimable, je lui répondis. Elle finit par me conduire à ma chambre sous les toits, c’était là qu’ils avaient logé les internes ; le grenier avait été coupé par des cloisons, une seule des pièces servait de débarras. J’étais dans les derniers inscrits (mon père avait oublié la lettre d’inscription dans la poche d’une veste qu’il mettait fort peu.) J’avais donc eu droit à la chambre qui communiquait avec le débarras, ce qui me convenait parfaitement. Elle me fournit une multitude d’explications sur le lycée, mais je l’écoutai d’une oreille distraite, je me doutais bien qu’une fois les autres arrivés, tout serait répété. (Peut-être même plusieurs fois !)

Je me remis à l’écouter quand elle me parla de mon dîner, je n’aurai pas à bouger d’ici, ce soir elle m’amènerait mon repas et demain je descendrai prendre mon petit déjeuner dans le réfectoire à 7h50.

La dame me quitta, en me disant d’aménager à ma guise et la porte se referma sur elle. Je regardai autour de moi : la chambre était un peu sombre, au fond, à ma gauche trônait une grande armoire et à côté, un lit était placé ; devant moi, près de la lucarne se trouvait un bureau et une chaise, enfin, à droite une porte étroite se découpait sur le mur. Rapidement, je rangeai mes affaires et menus objets dans l’armoire et glissai mes deux sacs vides sous mon lit.
Je me dirigeai ensuite vers la fenêtre où je posai ma lettre. S’il était exact que j’avais une correspondante, celle-ci devrait trouver ma lettre (j’y joignis le fin disque de métal ) et déposer la sienne en échange. Je m’allongeai pour tester le matelas : je le trouvai dur, dur comme une planche de bois. L’après-midi passa relativement vite, car j’avais pénétré dans le débarras : cela avait été une véritable expédition dont je revins couvert de poussière. La dame qui m’avait accueilli se fâcha en me voyant quand elle m’apporta mon dîner. Je jouai alors l'innocent et tout aussi innocemment, je demandai si je pouvais nettoyer le débarras. Elle fit une moue de désapprobation, mais elle répondit qu’elle en parlerait à la directrice, et sur ces mots elle partit. Pour être sur que je serais prêt à l’heure le lendemain, je mis l’alarme du réveil que j’avais emmené avec moi à 7h.

Hélas ! Le sommeil fut long à venir, certainement à cause de la dureté de mon matelas, de mon nouvel environnement, du stress de recommencer à étudier et peut-être bien aussi à cause ce cette histoire de lettre qui m’intriguait... Enfin, pour toutes ces raisons, je m’endormis tardivement.
Je me réveillai à 6h45, ce qui me permit d’aller voir si, par miracle, il y avait une lettre et, s’il y en avait une, écrire une réponse appropriée. Mais, comme disait souvent mon père, avec des si, on serait millionnaire. J’ouvris les volets, puis la fenêtre et vis une enveloppe blanche… et verte, alors que moi j’avais juste laissé une lettre. Cette correspondance devenait belle et bien réelle ! Pourtant un doute subsistait encore... je déchirai l’enveloppe pour lire son contenu :
Cher Marc,
Le Zywakien est une langue compliquée, je veux bien vous apprendre quelques mots comme bonjour = Ashro
Oui, j’ai un animal de compagnie, c’est un Xonyjk, il se nomme Pinfin (cela se prononce pinefin) ce qui signifie adorable en Zywakien. Je voulais vous avouer que même mes parents ne savent pas que vous êtes Terrien, pour eux vous êtes un Mungien (de la planète Mungy), ce sont les seuls qui ressemblent aux terriens à part les Zywakiens bien sûr. Je n’ai pas le droit de vous écrire, car la Terre ne fait pas partie du groupe planétaire T.N.D.P.
Maintenant, je vais devoir y aller, mes parents m’appellent, nos invités sont là et je suis obligée de les accueillir.
Salut d’Animia
Directement, j’écrivis ceci :

Chère Animia,
Ashro ! Comment vas-tu ? Qu’est ce qu’un Xonyjk ? Où se situe la planète Mungy ? C’est quoi le groupe planétaire ? Que signifie T.N.D.P. ? Parles-moi un peu de tes parents !
Ça y est. je suis au lycée, il est gris, tout gris, et je n’aime pas cette couleur, c’est triste le gris. Par contre, je trouve ma chambre sympathique. Aujourd’hui, ce sera mon premier jour de cours, mais d’abord, des gens nous présenteront le lycée. Quelle barbe ! Moi aussi j’ai des obligations, je dois me préparer pour descendre prendre le petit déjeuner.
Amicalement Marc
PS : j’oubliais de te dire de me tutoyer, c’est ce que l’on fait entre amis et puis on a le même âge.



mercredi 17 juin 2009

Marc et Animia - Episode 2

– Marc, viens vite manger ! cria ma mère.
Le temps pressait, je réfléchirai à cette histoire plus tard. Je battais mon record de vitesse pour l’absorption de mon petit déjeuner. Je sortis et respirai à pleins poumons cet air pur que je n’aurais plus jusqu’au vacances de la Toussaint. Je tournai la tête : la montagne était noyée dans la brume…
– Marc ! Remue-toi un peu mon garçon !
Cette fois-ci c’était mon père qui me rappelait à l’ordre. Je pénétrai dans la vieille camionnette branlante aux couleurs sales et je m’installai sur le siège usé par les années ; la camionnette eut un peu de mal à partir, mais elle démarra - oh, miracle ! -
Au moment où j’arrivai sur le quai de la gare, le train se mit juste en route. Je me précipitai et attrapai la poignée d’un wagon, et mon père, qui me suivait de peu, me lança mes sacs. Je suis rentré avec difficulté dans le wagon car le train roulait plus vite maintenant. Cet après-midi, je verrai mon lycée. Je regardai ma montre, elle affichait 8h ; le trajet durait 5h : j’avais donc du temps. Je m’installai dans mon siège, hélas en tentant de trouver une position agréable, je dérangeai ma voisine, une vieille dame. Elle me jeta un regard lourd de reproche, elle semblait penser quelque chose comme « ah, les jeunes d’aujourd’hui, de mon temps, on n’aurait pas... » J’arrêtai de remuer et décidai que pour éviter de m’ennuyer, j’allais essayer d’écrire à « ma correspondante Zywakienne » . Bien que je ne croie toujours pas à cette histoire, je me disais que cela occuperait mon voyage.
Je commençai :
Chère correspondante,
Je me présente, mon … Non ! ça ne convenait pas, je raturai et recommençai :
Chère Aminia,
Mon prénom à moi c’est Marc, moi aussi, je suis enfant unique et j’ai 15 ans. J’habite à la campagne et je vais entrer au lycée… Non ! Cent fois non ! De nouveau, je recommençai.
Je fis au moins une bonne dizaine de débuts de lettres avant d’en écrire une qui me plaisait :

Chère Aminia,
Je me nomme Marc, je rentre au lycée de Bance-Bris, j’y serai en pension car j’habite trop loin (5h en train).
J’ai eu de la peine à quitter mon environnement : la montagne en face de chez-moi, ma maison…et puis il y a aussi mes amis du village où mes parents travaillent et qui est près de chez nous. Je suis fils unique, mais j’ai de nombreux cousins et cousines. J’ai un chien qui répond au nom de Cookie et un chat nommé Grison. Ils sont tous deux très affectueux. As-tu toi aussi des animaux de compagnie ? Pourras-tu m’apprendre ta langue ?
Juste la fin me posa encore un problème, devais-je écrire « amicalement » , « au revoir » , « salutation » ou simplement signer « Marc ». Je choisis finalement de mettre comme elle.
Amicalement,
Marc

Je relisais une dernière fois ma lettre quand je fus interrompu par ma voisine qui s’écria :
– Quelle stupide lettre ! C’est d’une niaiserie !
Je soupirai, j’avais complètement oublié cette vieille dame. Mais de quel droit celle-ci lisait-elle ma lettre ?
– C’est impoli de lire le courrier PERSONNEL des autres, protestais-je.
Elle se retourna comme outragée par mes propos alors que c’était à moi de l’être par son comportement : elle n’avait pas à lire et encore moins à juger ma lettre.
Je regardais le paysage défiler à ma fenêtre et me posais mille questions sur ma correspondante, ainsi le reste du voyage passa assez rapidement.
Le train entra en gare, quand je sortis du wagon, je reçus une bonne bouffée de gasoil en pleine figure. Les rues et les bâtiments étaient tout gris : quelle tristesse ! Quand j’arrivai au coin de la rue avant de tourner dans l’avenue où se trouvait mon lycée, j’inspirai profondément. Serait-il gris comme les autres ?
J’avançai et vis mon lycée, stupéfait, je lâchai mes bagages. Grise et noire, l’énorme bâtisse était fort impressionnante. Malgré ma stupeur, j’allai au portail et sonnai. La dame qui m’ouvrit, avait un visage tout rond et souriant, elle était vêtue d’une robe aux motifs floraux rouges et par-dessus elle avait un tablier gris (encore !) foncé .
– Vous êtes Marc Spenser, celui qui devait arriver plus tôt à cause d’une histoire de transports, je suppose ?


mardi 16 juin 2009

Comment devenir un écrivain célèbre ?


Certains se posent la question... et certains proposent des réponses farfelues dans un but humoristique...
Un article de la Désencyclopédie
Un post du blog les enfants de l'ô
Un bref post du I Hate School

Mais on peut aussi tenter d'y répondre (un peu) sérieusement.

Déjà, il faut écrire.
C'est une évidence ou presque, car le nègre, personne écrivant pour et sous le nom de quelqu'un d'autre existe toujours.

Pour la célébrité, voilà ce qui peut aider quand on est un illustre inconnu :

_ Être persévérant
_ Être talentueux
_ Être original, même si l'originalité est un critère subjectif qui dépend des connaissances de chacun.
_ Avoir de la chance
_ Rencontrer les bonnes personnes (ou les personnes qui connaissent les bonnes personnes)

Notez qu'à part la persévérance, devenir célèbre ne dépend pas de soi.
D'ailleurs, nombres d'écrivains encensés aujourd'hui, ont été méconnus à leur époque. Proust pour n'en citer qu'un.

Tout ça pour dire... Est-ce que la célébrité peut être attirante quand on sait à quoi elle tient ? Et surtout, ce qu'elle implique... Parce que la célébrité, cela veut dire des fans qui vous adorent, mais aussi beaucoup de détracteurs.

lundi 15 juin 2009

Bonheur

On peut aider les gens à être heureux,
mais chacun doit s'essayer à son propre bonheur.


vendredi 12 juin 2009

Les mots rêveurs




Le bruissement du papier, gratté par la plume
Conduit à la naissance des rêves sous les mots.
Peu à peu s'effacent les lettres, c'est le saut
Vers les songes que la nuit étoilée parfume.

Oublié le monde, seul le rêve existe :
Le vaste ciel est constellé de souvenirs
Le vent, les arbres, les pierres semblent sourire,
Plus de larmes dues aux soucis, plus rien de triste.

L'air est doux, le vent murmure dans les cheveux
Un chant d'apaisement plein de tendres caresses,
Mais lentement l'encre des mots noircit les yeux
Le songe s'achève, retour à la tristesse.


jeudi 11 juin 2009

Marc et Animia - Le livre est en vente


Acheter Une correspondante extraterrestre
Acheter Une correspondante extraterrestre




A partir de la semaine prochaine, 2 épisodes d'Une Correspondante extraterrestre (Une aventure de Marc et Anima) seront mis en ligne chaque semaine.
Si vous aimez, ce que vous lisez, achetez le livre !

mercredi 10 juin 2009

Croquiner

Sur internet, les gens emploient parfois le verbe croquiner qu'il ne faut pas confondre avec croquer ou grignoter. Il s'agit d'un croisement des deux.

Croquer :
1) broyer quelque chose avec ses dents
2) esquisser un dessin.
Grignoter :
1) ronger
2) manger en petite quantité.
3) détruire

Conclusion, CROQUINER signifie manger ou esquisser de façon mignonne !

mardi 9 juin 2009

Inspiration et souffrance


Toute souffrance équivaut à une inspiration.
D'une douleur on tire un livre.

(Anatole Bisk, dit Alain Bosquet)

Les grands artistes, dit-on, sont ceux qui souffrent. Mais peut-on vraiment affirmer qu'il faut souffrir pour créer ?

Les émotions et sensations agréables peuvent également pousser à créer. Si la fleur est belle, si la pomme est craquante sous la dent.
Et puis, si l'on souffre trop, il est délicat de se lancer dans une activité créatrice. La négativité du sentiment éprouvé étouffe le désir de produire quelque chose... car, écrire sa douleur, c'est déjà la sublimer.

Et vous, est-ce que souffrir vous donne envie d'écrire ?

lundi 8 juin 2009

Satisfaction


Puisque nous sommes prompts à nous contrarier quand un appareil ne fonctionne pas, nous privant du confort qui nous est retiré, ne devrions-nous pas être prêts à éprouver du contentement quand ces appareils fonctionnent ?


vendredi 5 juin 2009

Quatre Saisons




Tombe la pluie, tombent les feuilles.
L'automne est là, on fait son deuil.
Crisse la neige sous nos pieds
Tandis qu'on marche sur la route gelée.
Poussez bourgeons, chantez oiseaux !
Voici venu le temps du renouveau.
Le soleil dore la peau, fait fondre la glace
A la vanille, au chocolat, et l'été passe.
La grisaille s'installe, le roux dévore le vert,
Les feuilles tombent en tourbillons amers.
L'hiver sombre et glacial a commencé,
Il se rit des arbres noirs et décharnés.
Des fleurs sortent, c'est la retour de la vie
Qui déplie les pétales aux chauds coloris.
L'été revient, la chaleur se fait sentir
Et on en éprouve du plaisir.
C'est l'éternelle ronde des saisons
Qui viennent et puis s'en vont !

jeudi 4 juin 2009

Marc et Animia - Episode 1

Le roman sera mis en vente la semaine prochaine sur The Book Edition, découvrez en attendant le début des aventures de Marc et Animia, Une correspondante extraterrestre.

Episode 1 du Chapitre 1 : Une étrange correspondance

Il était tard ce soir là, en l'an 1996, pourtant demain, j’irai au lycée de Bance-bris. Ce serait mon premier jour là-bas et comme Bance-bris est loin de chez moi, je resterai en pension au lycée. J’ouvris la fenêtre de ma chambre et regardai dehors. La nuit était magnifique, une nuit magique pensais-je. Je voyais la montagne en face, éclairée juste un peu par la lampe du hameau que l’on avait oublié d’éteindre. Sur le ciel noir, parsemé d’étoiles, j’apercevais parfois de petites lumières vertes, rouges ou jaunes. Ayant beaucoup d’imagination, je rêvais que c’était des soucoupes volantes. Ah, comme je n’avais pas envie d’aller m’enfermer dans ce lycée, j’appréciais tant ma liberté, j’aimais tant la caresse du vent, l’odeur du foin... Non ! Je ne voulais vraiment pas aller dans ce lycée. Je me retournai et regardai l’heure : bon sang, il était déjà vingt trois heures dix-sept ! Mieux valait que j’aille me coucher.
Je refermai à regret la fenêtre, tirai les rideaux et puis, me dirigeai à tâtons dans ma chambre privée de toute lumière. Je reçus un coup au niveau des genoux. Je pestais intérieurement : quelle malchance ! Au moins, je savais maintenant que j’étais arrivé à mon lit ! D’un bond, je fus sur le matelas et m’installai pour la nuit. Le sommeil vint assez rapidement, mais, mes dernières pensées furent pour mon lycée.
DRING, DRING !! Avec peine, je m’arrachai aux bras de Morphée. Puis complètement réveillé, je me souvins de l’étrange rêve que j’avais fait : un robot vert et blanc venait à ma rencontre et me disait d’une voix bizarre « Nous vous proposons de devenir le correspondant d’une habitante de la planète Zywak, acceptez-vous ? » et dans mon rêve j'acquiesçai, puis le robot me montrait une enveloppe sur mon bureau... il allait encore dire quelque chose quand le réveil avait sonné, je me sentais frustré, car j’aurais bien aimé savoir…
– Marc ! Marc ! appela ma mère.
– J’arrive Mam.
Je sautai hors du lit et enfilais précipitamment mes vêtements.
Soudain, mon regard fut attiré par mon bureau, une enveloppe verte et blanche, tout comme le robot du rêve, s'y trouvait. Plein de curiosité, j’ouvris l’enveloppe : que pouvait-elle donc contenir ?
Et si mon rêve n’en était pas un, et si c’était un message télépathique que l’on m’avait envoyé…
Mes mains tremblaient alors que je dépliais le papier et lisais :

Cher Ami,
Je ne connais même pas votre nom, et j'en suis désolée. J’espère que vous ne révélerez pas notre correspondance, car je dois vous prévenir que c’est risqué. Si vous refusez, vous oublierez tout automatiquement. Mon prénom est Animia, je suis née au mois que vous, Terriens, appelez avril, le 3 avril vers 6h du matin ( je pense que c’est correctement retranscrit, mais j’ai appris les langues terriennes à l’aide des livres ordinateurs, donc j’ai un doute. ) J’ai 15 ans et je suis enfant unique.
Mon père est capitaine dans la garde Sembré, son rôle consiste à surveiller les arrivées et départs des marchandises. Ma mère contrôle les cargaisons pour éviter la contrebande de produits de luxe, c’est une garde Vrif.
Pour votre réponse, posez votre lettre sur votre fenêtre à laquelle vous joindrez ce disque, si vous changez d’endroit.
Je souhaite de tout mon cœur que vous me répondiez.
Amicalement Animia de la planète Zywak

Je refermais l’enveloppe quand j’entendis :
– Marc, descends vite, tu vas te mettre en retard ! Allez dépêche-toi !
Je dévalai l’escalier tout en pensant à l’étrange lettre : cela devait être une plaisanterie de mes parents… mais alors comment expliquer mon rêve ?

mercredi 3 juin 2009

Princesse dans la tempête

Je n'ai pas que de l'encre au bout des doigts...
Voici, pour changer un pastel :



Le vent poussait en avant la princesse aux longs cheveux d'or...

mardi 2 juin 2009

Inspiration et travail


L'idée qui pousse à la création n'est malheureusement pas toujours là.
De toute façon, l'inspiration ne suffit pas, il faut également un minimum de travail et de persévérance.
Une belle idée ne restera qu'une idée, si on ne met pas les mains dans les mots pour la développer, l'étirer, la grandir, la magnifier.
Maintenant, sans inspiration, il est délicat d'écrire, car il faut bien partir de quelque part. D'un point. D'un trait. D'une trace.

Petits trucs pour trouver l'inspiration :
- Ouvrir un livre et regarder le premier mot de la page
- Regarder des photos et des images (par exemple sur Flickr)
- Regarder par la fenêtre
- Sortir et s'aérer l'esprit

"Je n'écoute pas la Muse: elle me harcèle et me fait travailler. Je ne crois pas à l'inspiration, ni à la magie, mais au travail." (Citation de Harlan Coben - Interview dans Lire, juin 2005)


lundi 1 juin 2009

Blessure


Prendre les blessures sans vouloir les rendre.