mardi 22 décembre 2009

Le livre "Il était une fois" en vente !

Longtemps, vous l'avez attendu, longtemps, il a été repoussé, mais ça y est, le roman de fantasy humoristique, Il était une fois est disponible à la vente !

Si vous avez lu la version en ligne, vous remarquerez sans nul doute un certain nombre de différences...
En tout les cas, j'espère que vous vous laisserez tenter par cette drôle d'aventure :

Acheter Il était une fois...

Acheter Il était une fois...

Sur ce, je vous souhaite un joyeux Noël et
je vous donne rendez-vous le 4 janvier 2010 pour une nouvelle année encrée !


lundi 21 décembre 2009

Imprévisible


Charmante et agaçante, telle est l'imprévisibilité.



vendredi 18 décembre 2009

Air de fête




Papiers froissés,
Feu de cheminée,
Lumières qui brillent,
Sapin qui scintille,
Gâteaux et nougats,
Douces musiques,
Instants magiques :
Oui, Noël est là.

Cécile


jeudi 17 décembre 2009

Marc et Animia - 30

Cher Marc,
Est-ce si long que ça les courriers ? Je suis très fatiguée, le concert a fini tard hier soir et en plus c’était complètement nul. Les Bélliens ne faisaient que brailler sur un fond de musique qui m’a écorché les oreilles pendant toute la soirée. Le plus beau c’est qu’à la fin, plein de gens ont applaudi mais en particulier une Zywakienne de mon âge qui regardait les Bélliens avec un air d’adoration, j’étais ébahie, mais je suppose que c’est une question de goût.
L’argent de Zywak est constitué de perles et de pierres rares, plus elles sont rares et plus elles valent cher. Ma place n’a coûté qu’une pierre de troisième classe de deuxième degré. Une pierre qui se trouve dans la première classe de premier degré représente une somme colossale d’argent. Tu sais maintenant comment est l’argent et comment sa valeur est fixée. L’inventeur de cette monnaie était un mineur qui a découvert une grotte remplie de pierres étranges qui pour la plupart n’avait jamais été vue sur la surface de Zywak, cette grotte sert maintenant de musée de la monnaie...
Mes parents m’appellent, il faut que j’y aille, quelqu’un me demande à un appareil qui est pour toi l’équivalent du téléphone.

Le meilleur agent de renseignements après les Terminaux, j’ai nommé, Animia

Ce matin là, je reçus une lettre de mes parents, je l’aurais ouvert tout de suite s’il n’y avait pas eu la concierge Mme Fores qui jetait des coups d’œil apeurés dans ma chambre. Elle s’en alla tandis que moi, plein d’espoir, j’ouvrai l’enveloppe.

Cher Marc,
Ton père et moi préférions connaître les parents de ton ami Bernard, aussi nous nous voyons dans l’obligation de t’empêcher de partir avec ton ami à moins que les parents de Bernard nous téléphonent et si nous considérons qu’ils sont corrects, nous appellerons la directrice pour t’autoriser à partir seul du lycée. Nous lui avons déjà téléphoné pour qu’elle te permette de nous appeler si besoin est.
Ton chien Cookie se languit de ta présence, mais il va bien. La maison est toujours debout, ton père a dû arranger le toit car il y avait une fuite. Tu prends des nouvelles de la camionnette, te manquerait-elle ? Elle n’a pas encore rendu l’âme si c’est ce que tu veux savoir. Nous t’embrassons.
Bonne chance et à bientôt fiston !

Je me précipitai à mon bureau, sortis une feuille, attrapai un stylo :
Chère Animia,
Mauvaises nouvelles ! Mes parents aimeraient que les parents de l’ami que j’ai inventé téléphonent, pour juger eux-mêmes s’ils sont fréquentables. C’est visiblement la préoccu-pation de pas mal de parents. Il faudrait trouver le moyen pour que de faux parents appellent et paraissent « fréquentables. » Parce que j’aimerais bien aller sur Zywak car ça serait une aventure formidable.
Ton ami très déçu

mercredi 16 décembre 2009

Marc et Animia - 29

Je me mis ensuite à écrire une courte lettre à mes parents :
Chers parents,
Bientôt, c’est les vacances, un de mes camarades m’a proposé de l’accompagner chez lui pour y faire un séjour d’une semaine. Il est très sympa et nous nous entendons très bien, il faudrait que vous envoyiez un papier à la directrice pour m’autoriser à partir avec lui du lycée, sinon la directrice ne voudra pas. Ne vous en faîtes pas pour le billet de train car les parents de Bernard(le nom de l’ami qui m’invite) le payeront.
Maintenant, j’aimerais savoir comment va Cookie, comment se porte notre bonne vieille maison et si la camionnette fonctionne encore ? Je vous en prie, autorisez moi à aller chez Bernard du 24 au 31 octobre inclus.
Marc

Une personne de l’établissement eut la bonté de mettre ma lettre à la poste. Le lendemain Animia me pressait de questions dans sa lettre :
Cher Marc,
As-tu écris à tes parents ? Sont-ils d’accord ? J’ai dû dire à mes parents que tu essayais de te débrouiller pour te dégager de tes affaires afin de les faire patienter. Si tu savais, ils sont infernaux et d’un « collant » (c’est une expression de jeunes Terriens d’après le livre du Gargorillien sur la Terre !) Je ne peux pas t’écrire plus longuement car je vais devoir partir au concert des Bélliens pour lequel mes parents m’ont payé une place. Pour être franche je ne raffole pas de la musique Béllienne : ce sont des sons traînants, longs et stridents. Mais mes parents ont payé la réservation de cette place en croyant me faire plaisir ou plutôt pour m’occuper. Je suis donc obligée d’y aller.
La nouvelle fan de musique Béllienne, j’ai cité Animia

Chère fan de musique Béllienne,
Le courrier ne va pas aussi vite sur Terre que sur Zywak, je recevrai seulement après demain si ce n’est pas plus, la lettre de mes parents. Mais je pense et espère qu’ils diront oui. Je me demande comment on fera pour me transformer en Mungien. Remarque comme les Zywakiens ont une technologie supérieure, il est certainement possible de me déguiser assez facilement en Mungien. Comme tu vas à un concert, tu pourrais me dire comment ça se déroule pour que je sache si c’est vraiment différent de ceux qu’il y a sur la Terre. Tes parents ont payé une place, comment est l’argent sur Zywak ? Qui en est l’inventeur ? J’aimerais connaître tout sur l’argent de ta planète.
Le passionné d’informations, j’ai nommé Marc

mardi 15 décembre 2009

Ratatapanter

Une de mes lectrices, Michèle, m'a signalé un verbe qui a tout à fait sa place dans le dictionnaire des mots inventés, il s'agit de RATATAPANTER.

Ce verbe signifie "réduire en miette quelque chose". Par extension, on peut l'appliquer à une personne.

Je suis sûre qu'il vous arrive de temps en temps d'avoir envie de ratatapanter des gens...

lundi 14 décembre 2009

Ne faites pas à autrui...


Il est un proverbe qui oublie
que nul n'est semblable :
"ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas pas que l'on vous fasse"
ne doit pas être appliqué aveuglement,
il vaut mieux se renseigner sur ce que veut ou ne veut pas l'autre.


vendredi 11 décembre 2009

Fleurs de lune




I
J'ai rêvé un matin
D'un long chemin
Qui descendrait vers la mer,
Et me sauverait de l'enfer.

II
J'ai peint une nuit
Un beau et doux fruit,
Qui était croquant sous la dent,
Jusqu'à la fin des temps.

III
Un jour de brouillard, j'ai suivi
Un long fil doré...
En vain. Il m'avait échappé :
Mon rêve s'était enfui.

Cécile

jeudi 10 décembre 2009

Marc et Animia - 28

Chapitre 6 : Bientôt les vacances !

Cher ami,
Merci pour tes explications. Mes parents sont tenaces, ils veulent absolument que tu viennes chez nous pendant tes vacances. Communique-moi tes dates je te prie, sinon nous serons dans l’obligation d’arrêter de correspondre car mes parents désirent absolument savoir si tu es vraiment une personne respectable.
Je te vois déjà éclater de rire au mot «respectable.» Mais c’est vrai que mes parents aimeraient te connaître. Ils veulent vérifier que tu n’as pas une mauvaise influence sur moi. J’espère que tes vacances sont proches. J’aimerais bien te revoir.
Ton amie Animia

Chère Animia,
Je suis d’accord pour venir sur Zywak mais je ne ressemble pas à un Mungien et par quel moyen arriverai-je sur Zywak ? Sans oublier qu’il me faut l’autorisation de mes parents pour passer mes vacances ailleurs. Ce qui veut dire que je vais devoir leur écrire mais surtout leur mentir, ce qui me déplait. Avec cette lettre mensongère, je pourrai si jamais j’arrive à convaincre mes parents, obtenir la permission de partir.
Mes vacances sont du 24 octobre au 10 novembre, seulement, je ne passerai pas toutes les vacances chez toi : je resterai 7 jours sur Zywak et passerai la fin de mes vacances avec mes parents. Ce serait donc le 24 au soir que je devrais partir pour Zywak.
Amicalement,
Marc

mercredi 9 décembre 2009

Marc et Animia - 27

Cher patient,
J’ai l’honneur et la joie de vous dire que vous êtes entièrement guéri. Mon très cher patient, je n’apprécie guère votre petit chantage, d’ailleurs vous pouvez main-tenant parler comme tout le monde. Je vais céder car je meurs d’envie de savoir s’il est vrai que vous mangez des animaux vivants. Tu as sûrement raison à propos de l’auteur du bouquin car c’est un Gargorillien dont les mœurs sont très étranges. Mais tout ce qu’il y a dans ce livre n’est pas forcément faux.
Revenons à ta voix, tu aurais pu la perdre pendant longtemps si tu avais parlé hier car il lui fallait un temps pour se régénérer. Ne m’en veux pas si je ne te l’avais pas dit mais je l’ai appris plus tard en faisant d’autres recherches, avant, je savais juste qu’il ne fallait pas se remettre à parler tout de suite.
Votre Docteur

– Je parle, c’est génial ! criai-je.
Me sachant guéri, je suis sortis de ma chambre pour prévenir la directrice. Celle-ci eût très peur en me voyant dans son bureau.
– Que... que fais-tu... tu d... donc... donc là ? bégaya-t-elle.
– Je suis en parfaite santé ! Lançai-je avec enthousiasme.
– Mais, mais tu parles ! balbutia-t-elle.
– Oui, c’est formidable, n’est-ce pas ?
Soudain la directrice reprit contenance.
– Le docteur avait raison, maintenant tu es en mesure de retourner en classe, tes camarades et tes professeurs t’aideront à rattraper ton retard. As-tu lu le roman que je t’avais donné ?
– Oui, je l’ai lu, pourquoi ?
– Tu auras un devoir à réaliser dessus en français.
– C’est merveilleux que je sois en pleine forme !
J’avais presque envie de sauter de joie mais j’étais certain que la directrice n’apprécierait pas.
– Parfait, tu iras donc en cours dès cet après-midi. Maintenant file !

Je repris avec un réel plaisir les cours tellement je me sentais heureux de ma totale guérison. Quelques-uns de mes camarades paraissaient méfiants à mon sujet, il est vrai que ma maladie était restée un peu mystérieuse mais c’était une minorité de mes camarades, et de toute façon rien ou presque ne pouvait entacher mon bonheur. Comme je n’avais pas répondu à Animia le matin, je lui écrivis le soir :
Cher docteur,
J’ai été ravi d’apprendre que votre traitement avait fait effet. Mais je n’aime pas trop le fait que vous ne m’ayez pas expliqué clairement les choses pour ma voix, heureusement pour vous, tout à la joie de ma guérison je ne pense pas vous en retenir grief. Être en convalescence, c’est après la maladie quand on est encore fatigué : plus malade mais pas encore bien.
Ton professeur Gargorillien est décidément complètement dingo : on n’est plus à la préhistoire, on mange des animaux morts et cuits. A propos, à 16 ans, on ne peut pas conduire une vraie voiture. J’ai hâte de voir ce fameux livre avec sa traduction bien sûr, j’imagine déjà toutes les bêtises que je vais y découvrir, je vais peut-être apprendre que nous sommes des amphibiens volants ou que nous pondons des œufs.
Votre patient

(Fin du chapitre 5)

mardi 8 décembre 2009

Feu dansant

Je n'ai pas que de l'encre au bout des doigts, disais-je...

Voici un petit feu de cheminée pour se réchauffer en ce mois glacé :


lundi 7 décembre 2009

Erreur


L'erreur n'est pas toujours chez l'autre,
elle n'est pas non plus toujours chez soi :
elle est fréquemment partagée.

vendredi 4 décembre 2009

Enfant




Tu es l'enfant rêvé, la petite vie
Qui doucement grandit
A la chaleur de l'abri
De mon ventre qui s'arrondit.

Je ne sais rien de toi,
Mais déjà tu es cher à mon coeur,
Tu es déjà une part de mon bonheur,
Toi qui dors en moi.

Cécile

jeudi 3 décembre 2009

Marc et Animia - 26

J’eus un mal fou à mettre les sangles et à placer convenablement le Doc, quand après une bonne demi-heure d’essais infructueux j’eus réussi, j’appuyai sur le bouton rouge puis le bleu. Alors, le Doc se mit à briller puis à clignoter, j’entendis un drôle de gémissement et l’appareil s’éteignit. Comme le Doc pesait lourd, je me suis demandé si je pouvais enlever l’appareil et alors que j’allais me dessangler, une voix métallique retentit BIPBILPIP et puis il y eut des sons bizarres. Je crus comprendre que c’était fini, je me dégageai et mis le Doc dans son carton d’emballage. J’écrivis ensuite à Animia :
Cher docteur,
Le Doc a brillé puis clignoté, il a gémit et enfin il a fait BIPBILPIP. Je veux bien donner la définition de convalescence et corriger ton bouquin, mais en échange j’aimerais que tu m’expliques pourquoi je ne devais pas essayer de parler car ce n’est pas l’envie qui m’a manqué. Tu auras tes réponses dans la prochaine lettre et seulement si tu as répondu à ma question. (Je sais, c’est du chantage, mais bon !) Je te dis quand même pour l’écureuil, l’homme est d’après nous le descendant du singe et certainement pas de l’écureuil ! Celui qui a écrit ce bouquin est soit cinglé, soit il n’est pas du tout consciencieux ou bien il ne sait pas lire. J'ai hâte de savoir si je suis en parfaite santé. J’espère que tes parents ont arrêté de te parler de moi.
Votre patient

A six heures du matin, je sautai hors du lit, me retrouvai en un clin d’œil devant ma fenêtre, l’ouvris et trouvai une enveloppe... verte et blanche (bien sûr !)

mercredi 2 décembre 2009

Marc et Animia - 25

Chère Animia,
Merci, pour tes idées sur ma directrice, je vais me tenir à carreaux. Je suis désolé qu’à cause de notre correspondance tes parents t’énervent, si tu as envie, tu peux arrêter. Je ne veux pas du tout stopper notre correspondance, mais je désire te laisser libre de tes choix.
Demain, c’est le grand jour, je vais me servir du Doc et je te l’enverrai au prochain courrier. En ce moment j’ai la peau grise !
Merci d’avoir répondu à mes questions qui dataient un peu.
Ton ami Marc

Je réfléchis à ce que je venais d’écrire, laisser Animia choisir d’arrêter, c’était un peu stupide ! Vu que je serais très triste de ne plus correspondre avec Zywak, et puis, je m’étais attaché à Animia.

Cher Marc,
Le grand jour est là, ne te trompe pas de bouton en utilisant le Doc et surtout, renvoies-le moi. Demain tu seras sûr que la guérison est complète ou pas. Il ne faut pas que tu essayes de parler aujourd’hui, attends demain. Tu m’as écrit, il y a deux ou trois lettres que « congrepo » serait le mot convalescence en réalité, je suppose que tu as raison, mais j’aimerais que tu me donnes la définition de ce mot pour que je la compare avec celle de « congrepo. »
J’ai réussi à dénicher un bouquin sur la Terre, il est passionnant, mais ce qu’on écrit n’est pas toujours exact, alors je voulais te demander s’il est vrai que vous conduisez des voitures à 16 ans et que l’homme descend de l’écureuil ? Pour ne pas t’ennuyer, je ne vais pas poser toutes mes questions, mais je t’enverrai la traduction du bouquin dès que je l’aurais lu, ainsi tu pourras corriger les inexactitudes.
Bonne chance de la part d’Animia

Je reposai la lettre, et tentai de fixer le Doc sur ma poitrine.

mardi 1 décembre 2009

S'exercer à écrire une description...

Récemment, j'ai parlé de l'importance de faire user ses cinq sens aux lecteurs, seulement, je n'ai pas proposé d'exercices pour s'entraîner à la description.

Outre la fréquentation du dictionnaire qui permet d'enrichir son vocabulaire et d'ajouter noms et adjectifs inédits à votre arsenal, il est bon de mettre devant soi des photos ou des tableaux, puis de s'atteler à les décrire avec plus ou moins de détails - ceci dit, le but étant de décrire, mieux vaut en mettre plus que moins...

Exemple : Mona Lisa, La Joconde de Léonard de Vinci (Voir le tableau sur le site officiel du musée du Louvre)

Devant une fenêtre qui laissait voir un curieux paysage où la montagne, le chemin et le lac se mêlaient si bien qu'ils ne faisaient plus qu'un, une jeune femme à la peau mate et aux longs cheveux bruns légèrement frisés se tenait assise, les mains jointes. Elle était habillée d'une robe verte foncée aux manches d'un jaune-vert plus clair, sa chevelure recouverte d'un voile sombre. Elle n'avait rien pour attirer les regards à l'exception de ses grands yeux noisettes qui semblaient vous parler et de son mystérieux sourire... Oui, rien que pour son sourire léger, tout juste esquissé, on aurait pu la regarder durant des heures...


Si le coeur vous en dit, n'hésitez pas à poster à votre tour une description de ce tableau (ou d'un autre) dans les commentaires !