Paul et Clara attendaient toujours le dernier samedi du mois avec impatience, car c'était le jour sacro-saint de la visite à mamie Charlotte. Se rendre chez elle était synonyme de gâteaux à gogo, de petits cadeaux et d'heures de jeu dans le grenier. Tout deux grands lecteurs, ils avaient lu des tonnes d'histoires sur les greniers et prenaient plaisir à s'imaginer qu'un jour, dans le grenier de grand-mère Charlotte, ils tomberaient sur un objet magique qui les transporterait dans un autre monde. En attendant, malgré la poussière et les toiles d'araignée, ils y trainaient des heures. Clara enfilait une vieille robe de Charlotte par-dessus son jeans, Paul enfonçait sur sa tête le vieux casque de grand-père et ils s'inventaient des tas de folles aventures tout en fouillant dans les malles et meubles qui peuplaient le grenier.
Ce samedi-là, après s'être remplis de jus de pomme et de cookies au chocolat, ils étaient grimpés au grenier et s'étaient métamorphosés en archéologues. Armés d'un carnet jauni et d'un vieux chiffon, ils avaient exploré avec une fièvre plus grande que d'habitude le grenier. Ils avaient déplacé des malles jusque là intouchées et étalé sur le plancher leur contenu afin d'en établir un inventaire détaillé.
Paul avec un bout de crayon mâchouillé, griffonnait le nom de chaque chose dans son carnet : un ours en peluche au ruban fané, une paire de gants en velours, trois boules de naphtaline, un moulin à café cabossé, un téléphone des années 60, une bille en verre poli, une petite boîte ronde... Clara qui essuyait les objets, ne prit pas le suivant, mais continua à frotter amoureusement la petite boîte dont l'émail bleu piqueté n'avait pourtant rien d'engageant. Paul la rappela à l'ordre, en vain. De guerre lasse, il vint s'agenouiller voir ce que la boîte avait d'extraordinaire. Concluant qu'elle n'avait rien de particulier, mais désireux de faire enrager sa sœur, il lui arracha des mains et la secoua au dessus de sa tête. Un bruit de grelot se fit alors entendre. Clara voulut la lui reprendre, mais Paul refusa.
Après quelques minutes de disputes, les deux "archéologues" entreprirent à tour de rôle d'ouvrir la boîte pour voir ce qu'elle renfermait. Ils s'échinèrent en vain. La boîte refusait de leur dévoiler son trésor. Clara et Paul la secouèrent dans tous les sens, de plus en plus curieux de savoir ce qui faisait ce bruit de grelot à l'intérieur.
Hélas, ils n'étaient toujours pas parvenus à leurs fins quand grand-mère Charlotte les appela pour leur dire qu'il était l'heure qu'ils rentrent chez eux. Clara et Paul pestèrent. Ils ne voulaient pas attendre le mois prochain pour résoudre le mystère de la boîte.
Finalement, après délibération avec Paul, Clara la descendit pour la montrer à leur grand-mère. Si Charlotte n'eut pas plus de succès qu'eux pour l'ouvrir, elle finit, à force de se creuser la cervelle, par se rappeler ce qu'elle contenait. Elle éclata de rire et satisfit la curiosité des deux enfants.
Ce samedi-là, après s'être remplis de jus de pomme et de cookies au chocolat, ils étaient grimpés au grenier et s'étaient métamorphosés en archéologues. Armés d'un carnet jauni et d'un vieux chiffon, ils avaient exploré avec une fièvre plus grande que d'habitude le grenier. Ils avaient déplacé des malles jusque là intouchées et étalé sur le plancher leur contenu afin d'en établir un inventaire détaillé.
Paul avec un bout de crayon mâchouillé, griffonnait le nom de chaque chose dans son carnet : un ours en peluche au ruban fané, une paire de gants en velours, trois boules de naphtaline, un moulin à café cabossé, un téléphone des années 60, une bille en verre poli, une petite boîte ronde... Clara qui essuyait les objets, ne prit pas le suivant, mais continua à frotter amoureusement la petite boîte dont l'émail bleu piqueté n'avait pourtant rien d'engageant. Paul la rappela à l'ordre, en vain. De guerre lasse, il vint s'agenouiller voir ce que la boîte avait d'extraordinaire. Concluant qu'elle n'avait rien de particulier, mais désireux de faire enrager sa sœur, il lui arracha des mains et la secoua au dessus de sa tête. Un bruit de grelot se fit alors entendre. Clara voulut la lui reprendre, mais Paul refusa.
Après quelques minutes de disputes, les deux "archéologues" entreprirent à tour de rôle d'ouvrir la boîte pour voir ce qu'elle renfermait. Ils s'échinèrent en vain. La boîte refusait de leur dévoiler son trésor. Clara et Paul la secouèrent dans tous les sens, de plus en plus curieux de savoir ce qui faisait ce bruit de grelot à l'intérieur.
Hélas, ils n'étaient toujours pas parvenus à leurs fins quand grand-mère Charlotte les appela pour leur dire qu'il était l'heure qu'ils rentrent chez eux. Clara et Paul pestèrent. Ils ne voulaient pas attendre le mois prochain pour résoudre le mystère de la boîte.
Finalement, après délibération avec Paul, Clara la descendit pour la montrer à leur grand-mère. Si Charlotte n'eut pas plus de succès qu'eux pour l'ouvrir, elle finit, à force de se creuser la cervelle, par se rappeler ce qu'elle contenait. Elle éclata de rire et satisfit la curiosité des deux enfants.
1 commentaire:
Bien joué!
Le mystère reste entier!
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