Elle ne voulait plus s'ouvrir ma précieuse boîte, la boîte magique de mon enfance où j'avais depuis mes sept ans patiemment accumulées des trésors. En grandissant, je l'avais peu à peu délaissée. Mes trésors ne tenaient plus dedans. Ils étaient devenus trop volumineux. Ce n'était pas une place pour mon ordinateur portable... Par ailleurs, je ne voyais plus l'intérêt de garder une preuve tangible de moments partagés et par définition immatériel. A la poubelle, les tickets de cinéma ! Quant à mes économies, elles étaient plus en sécurité sur mon compte en banque.
Oui, il avait fallu que mes parents déménagent, m'obligeant à trier et jeter des affaires de ma chambre d'enfant pour que je retombe sur cette boîte à gâteaux en métal qui avait accueilli mes trésors jusqu'à ce que je l'oublie complètement, au point que je n'avais pas pris la peine de l'emmener lors de mon départ du nid familial.
Plus de dix ans s'étaient à présent écoulés et c'était seulement maintenant que je réalisais qu'elle m'était chère - ses petits gâteaux gâteaux au chocolat si appétissants malgré la peinture écaillée et tout son contenu qui m'était inaccessible tant que je n'aurais pas réussi à soulever le couvercle cabossé qui ne voulait plus s'ouvrir.
Mes doigts ne suffisant pas, j'attrapai le coupe papier qui traînait sur le bureau pour faire levier et fit une nouvelle tentative. Avec un clang le couvercle céda et je pus enfin toucher les trésors de mon enfance : la belle bille bleue gagnée à la cour de récréation, la plume noire d'un corbeau, un caillou marron lisse et doux, un bout de verre brillant récupéré dans la rue, ma petite voiture préférée, une pièce de dix francs qui n'avait plus qu'une valeur sentimentale, une mèche de cheveux... Les souvenirs affluaient à chaque retrouvaille avec ces petits riens insignifiants qui n'avaient de sens que pour moi.
Cette fois, j'allais l'emporter cette précieuse boîte, et peut-être même, si l'occasion se présentait, lui confier de nouveaux trésors.
Oui, il avait fallu que mes parents déménagent, m'obligeant à trier et jeter des affaires de ma chambre d'enfant pour que je retombe sur cette boîte à gâteaux en métal qui avait accueilli mes trésors jusqu'à ce que je l'oublie complètement, au point que je n'avais pas pris la peine de l'emmener lors de mon départ du nid familial.
Plus de dix ans s'étaient à présent écoulés et c'était seulement maintenant que je réalisais qu'elle m'était chère - ses petits gâteaux gâteaux au chocolat si appétissants malgré la peinture écaillée et tout son contenu qui m'était inaccessible tant que je n'aurais pas réussi à soulever le couvercle cabossé qui ne voulait plus s'ouvrir.
Mes doigts ne suffisant pas, j'attrapai le coupe papier qui traînait sur le bureau pour faire levier et fit une nouvelle tentative. Avec un clang le couvercle céda et je pus enfin toucher les trésors de mon enfance : la belle bille bleue gagnée à la cour de récréation, la plume noire d'un corbeau, un caillou marron lisse et doux, un bout de verre brillant récupéré dans la rue, ma petite voiture préférée, une pièce de dix francs qui n'avait plus qu'une valeur sentimentale, une mèche de cheveux... Les souvenirs affluaient à chaque retrouvaille avec ces petits riens insignifiants qui n'avaient de sens que pour moi.
Cette fois, j'allais l'emporter cette précieuse boîte, et peut-être même, si l'occasion se présentait, lui confier de nouveaux trésors.
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