mardi 8 mars 2011

Roman, tout est dans la longueur

Pour ma part, je n'ai jamais eu de mal avec les débuts des romans, au contraire, il s'agit pour moi du moment le plus facile où tout est encore possible.
Ceci dit, je me rends bien compte que cette multitude de choix peut sembler problématique.

En tout les cas, le début, comme la fin, est un moment clef de l'histoire. Le point d'entrée dans le récit est l'occasion ou jamais de capturer le lecteur dans son monde - même si évidemment certains lecteurs commencent par la fin ou lisent un passage au hasard...

Néanmoins, quoiqu'il en soit, le début d'un roman n'est pas le plus compliqué, car la plus grande difficulté dans l'écriture d'un roman, c'est de tenir sur la longueur.
En effet, au fur et à mesure que les phrases s'empilent les unes sur les autres, que les pages s'accumulent, les choses se corsent. Il faut en effet prendre en compte de tout ce qui a été écrit auparavant pour ne pas verser dans l'incohérence. (Par exemple, le personnage au caractère de cochon ne peut devenir gentil et aimable, comme ça, sans raison. Une bonne mémoire, des fiches et une relecture régulière sont des aides précieuses pour préserver l'homogénéité du récit.)

La fin, en tant qu'ultime pierre à l'édifice, est par conséquence très délicate à écrire. C'est l'impression sur laquelle vont rester les lecteurs, celle qui va marquer leur esprit.
Mais, en même temps pour que les lecteurs y parviennent, il fallait que le début soit convainquant et que la suite soit intéressante. Ainsi, le plus dur, au final, est d'écrire de bout en bout, du début à la fin, une histoire de qualité.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bien des choses se jouent sur la durée!