Chapitre 11 - Partie 3/3
Le Bucar était un caisson avec deux fenêtres et quatre places assises. Nous nous installâmes et le Bucar démarra.
– Demain, j’aimerais bien visiter tout seul, dis-je tout à coup.
– Tu ne peux pas, c’est trop risqué !
– J’aimerais traîner tout seul, d’ailleurs je ne vois pas ce qu’il y...
– ...de toute façon, il te faut un moyen de transport et donc un chauffeur.
– Ne trouve-t-on pas des transports communs sur Zywak ou des taxis ?
– A part le Bucar, il n’en existe pas, il est obligatoire de posséder un moyen de transport volant et donc on doit savoir conduire.
– Ton oncle ne pourrait-il pas m’accom-pagner ?
– Tu préfères que je ne vienne pas, c’est ça ?
– Moi je veux bien, mais je parie que tes parents ne voudront pas.
– On verra bien demain matin, et si mes parents disent non, je suis d’accord pour que tu appelles mon oncle.
– D’accord !
– Alors, que penses-tu de mes parents maintenant ?
– Franchement ? Sans mentir ?
– Évidemment, je préfère savoir la vérité !
– Méfiants, sévères, vieux jeux et ne faisant pas confiance.
– Et les qualités, Grimfilk ?
– Je n’ai pas eu trop l’occasion de les voir, mais ils sont honnêtes et capables de pardonner. Si tes parents en ont d’autres, ils les cachent bien.
– J’ai bien envie de rencontrer tes parents, pour comparer…
– Un jour peut-être...
Quand j'entrai dans la salle de bal, quelqu’un m’annonça :
– Monsieur Grimfilk Gastorien !
Toutes les têtes se tournèrent vers moi et une ribambelle de Zywakiennes m'entoura, me séparant d’Animia. Je dus répondre à mille et une questions comme ce matin à la con-férence, mais ça me flattait d’être encerclé de jolies extraterrestres. Plus tard dans la soirée, j’aperçus Animia discutant avec un garçon Zywakien et cela m’agaça. Toujours suivi des filles, répondant de plus en plus distraitement à leurs questions, je me dirigeai vers Animia. Celle-ci parut heureuse de me voir.
– Pourrais-je avoir l’honneur de récupérer ma cavalière, qui, je l’espère, daignera de m’accorder cette danse ? demandai-je.
Animia hocha la tête, je m’arrachai à mes admiratrices et je me mis à danser avec ma correspondante (fort mal je le reconnais, car je ne savais rien sur les façons Zywakiennes de danser, et même si cela ressemblait un peu à la valse, cela ne m’avançait guère puisque la valse n’était pas dans mes cordes.)
– Que voulait-il ?
– Je suis très contente que tu sois venu Grimfilk, je ne savais plus comment lui faire comprendre que je ne désirais pas le suivre sur la terrasse, c’est inconvenant !
– Décidément, on se croirait au dix-neuvième siècle ! dis-je tout haut alors que je voulais juste le penser.
– Qu’est-ce donc ?
– Je t’expliquerai une autre fois, les oreilles indiscrètes ne manquent pas dans cette salle.
– Tu as raison, prudence !
Zywak était une planète bizarre, elle possédait une technologie très avancée, mais visiblement la société, elle, n’avait pas évolué aussi vite : je trouvais que les idées et les mentalités étaient vieillottes.
Animia voulut quitter la soirée tôt car elle ne se sentait pas très en forme, aussi nous reprîmes le Bucar et à notre retour à la maison, nous allâmes directement nous coucher.
– Demain, j’aimerais bien visiter tout seul, dis-je tout à coup.
– Tu ne peux pas, c’est trop risqué !
– J’aimerais traîner tout seul, d’ailleurs je ne vois pas ce qu’il y...
– ...de toute façon, il te faut un moyen de transport et donc un chauffeur.
– Ne trouve-t-on pas des transports communs sur Zywak ou des taxis ?
– A part le Bucar, il n’en existe pas, il est obligatoire de posséder un moyen de transport volant et donc on doit savoir conduire.
– Ton oncle ne pourrait-il pas m’accom-pagner ?
– Tu préfères que je ne vienne pas, c’est ça ?
– Moi je veux bien, mais je parie que tes parents ne voudront pas.
– On verra bien demain matin, et si mes parents disent non, je suis d’accord pour que tu appelles mon oncle.
– D’accord !
– Alors, que penses-tu de mes parents maintenant ?
– Franchement ? Sans mentir ?
– Évidemment, je préfère savoir la vérité !
– Méfiants, sévères, vieux jeux et ne faisant pas confiance.
– Et les qualités, Grimfilk ?
– Je n’ai pas eu trop l’occasion de les voir, mais ils sont honnêtes et capables de pardonner. Si tes parents en ont d’autres, ils les cachent bien.
– J’ai bien envie de rencontrer tes parents, pour comparer…
– Un jour peut-être...
Quand j'entrai dans la salle de bal, quelqu’un m’annonça :
– Monsieur Grimfilk Gastorien !
Toutes les têtes se tournèrent vers moi et une ribambelle de Zywakiennes m'entoura, me séparant d’Animia. Je dus répondre à mille et une questions comme ce matin à la con-férence, mais ça me flattait d’être encerclé de jolies extraterrestres. Plus tard dans la soirée, j’aperçus Animia discutant avec un garçon Zywakien et cela m’agaça. Toujours suivi des filles, répondant de plus en plus distraitement à leurs questions, je me dirigeai vers Animia. Celle-ci parut heureuse de me voir.
– Pourrais-je avoir l’honneur de récupérer ma cavalière, qui, je l’espère, daignera de m’accorder cette danse ? demandai-je.
Animia hocha la tête, je m’arrachai à mes admiratrices et je me mis à danser avec ma correspondante (fort mal je le reconnais, car je ne savais rien sur les façons Zywakiennes de danser, et même si cela ressemblait un peu à la valse, cela ne m’avançait guère puisque la valse n’était pas dans mes cordes.)
– Que voulait-il ?
– Je suis très contente que tu sois venu Grimfilk, je ne savais plus comment lui faire comprendre que je ne désirais pas le suivre sur la terrasse, c’est inconvenant !
– Décidément, on se croirait au dix-neuvième siècle ! dis-je tout haut alors que je voulais juste le penser.
– Qu’est-ce donc ?
– Je t’expliquerai une autre fois, les oreilles indiscrètes ne manquent pas dans cette salle.
– Tu as raison, prudence !
Zywak était une planète bizarre, elle possédait une technologie très avancée, mais visiblement la société, elle, n’avait pas évolué aussi vite : je trouvais que les idées et les mentalités étaient vieillottes.
Animia voulut quitter la soirée tôt car elle ne se sentait pas très en forme, aussi nous reprîmes le Bucar et à notre retour à la maison, nous allâmes directement nous coucher.
(Fin du Chapitre 11)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire