CHAPITRE 8 : PLANETE B113 - Partie 2/2
A mon réveil, je me retrouvai dans une espèce de caisson vitré dans lequel j’avais l’impression de flotter, je ne sentais même plus mon corps. Après les enfers, étais-je au paradis ?
– Eh ! Grimfilk, ça va ?
J’essayai de tourner la tête mais je n’y parvins pas.
– Ne bouge surtout pas ! Attends de sortir du Gazoholodoc.
J’eus une envie subite de vomir : je sentais de nouveau mon corps, je poussai un cri de surprise. Une grande lassitude m’envahit et je me rendis compte que je ne flottais plus, j’étais allongé sur du dur.
– Grimfilk, comment te sens-tu ?
Je tournai avec difficultés la tête et vis l’Assorien qui m’avait si chaleureusement accueillit dans la navette.
– Bonjour, murmurai-je.
– On arrive bientôt sur Zywak, aussi il faut que tu marches un peu pour voir si tout va bien et pour vérifier que l’opération s’est correctement passée. Je vais t’aider à te lever.
En fait de m’aider, il me souleva de l’endroit où j’étais couché et me mis debout, puis il me lâcha. Je faillis me casser la figure, mais je me retins de justesse à l’Assorien qui était à mes côtés.
– Si tu veux, je peux te raconter ce qui s’est passé pendant que tu étais inconscient, proposa l’Assorien.
– Pourquoi pas... répondis-je sans enthousiasme réel.
– Quant on t’a récupéré, plutôt mal en point, la combinaison contre la chaleur n’ayant pas bien fonctionné, on t’a conduit avec mille précautions à l’infirmerie de la navette. Pendant que je te soignais, l’équipage réparait et les passagers attendaient dehors. Et puis la réparation a été finie et on est reparti. Tu sais Grimfilk, tu es le Mungien le plus déformé du groupe planétaire : une couche de peau rose sous la peau verte et noire, des doigts aux pieds...
Je l’interrompis car une idée géniale pour sauver ma fausse identité venait de traverser mon esprit.
– Je ne suis pas un Mungien de pure race, je suis le fruit d’un mélange avec une autre race, je détiens la peau rose et les doigts au...
– Stop ! Tu as raison, seulement c’est plus rare et puis j’avais oublié la race dont tu descends.
C’était heureux qu’il m’eût coupé la parole, car je ne savais pas quelle race avait bien pu s’unir avec les Mungiens et me mettre au jour.
– Tu m’écoutes Lombrungien ?
– Je ne...
– Tu n’aimes peut-être pas que je mélange le nom des deux races qui t’ont donné le jour : Lombrien et Mungien ?
– Euh ! Oui, je n’aime pas, je préfère que tu m’appelles Grimfilk et pas Mungien, Lom-brien ou Lombrungien.
– C’est d’accord Grimfilk, laisse moi terminer mon histoire maintenant et sans m’interrompre. Donc, tu étais mal en point et moi avec les moyens du bord, je t’arrange ta peau verte et noire, ta peau rose n’avait pas grand chose, mais elle maintenant impeccable à l’exception d’une petite cicatrice sur le visage. Cette cicatrice est probablement du à une projection d’un éclat de pierre brûlant, c’est irréparable, j’en ai bien peur.
– Pourquoi étais-je dans ce caisson ?
– Parce que ça permet d’accélérer le processus de guérison. Essaye donc de marcher !
J’avançai prudemment en m’appuyant sur l’Assorien.
– Lâche mon bras maintenant Grimfilk !
– Si je lâche, je tombe ! protestai-je car je me sentais faible.
– Mais non !
– Mais si !
– Enlève ta main de mon bras, si tu tombes, je te rattraperai avant que tu ne choies sur le sol.
Je décrispai mes doigts du bras de l’Assorien, avançai un pied, puis l’autre et je dérapai. L’Assorien m’attrapa et me redressa.
– Zut ! J’espère que je ne t'ai pas mal soigné Grimfilk !
– Il me faudrait une canne pour m’appuyer quand je marcherai.
– Ce machin démodé ! Je vais te fabriquer cela et je reviens, en attendant assieds-toi.
Il sortit pour revenir deux minutes plus tard avec une espèce de canne et un petit objet transparent.
– Voici la canne ! dit-il en me la tendant.
Je pris la canne, me levai et je fis quelques pas sans me casser la figure.
– Formidable ! Mets ça pour voir si c’est ta taille de narine ! dit l’Assorien.
Je me demandais à quoi ça servait de mettre cet objet transparent dans les narines, mais je savais que si je lui demandais, je risquais de montrer mon ignorance pour quelque chose que j’étais sensé connaître. Je plaçai le bidule dans mes narines, je ne le sentais même pas.
– Alors, il te convient ?
– Oui, je ne le sens pas.
– Parfait, tu peux l’enlever mais n’oublie pas de le remettre quand tu seras sur Zywak.
Mais qu’est-ce que j’étais bête ! L’objet transparent était un appareil pour respirer sur Zywak, mais au fait, quel air respirais-je donc dans la navette ? Un mystère de plus non résolu !
– Grimfilk, on arrive sur Zywak. Ils doivent être inquiets, la navette a dix heures de retard à cause du temps de réparation et de récupération de la pièce. Si tu n’as pas gardé l’appareil pour respirer, remets le et attache donc la ceinture de ton siège car nous allons atterrir ! Toi et moi, nous descendrons les derniers.
L’atterrissage me fit penser à un ascenseur qui descend, ce qui n’a rien de vraiment désagréable.
– C’est bon, les passagers et l’équipage sont tous descendus, nous pouvons y aller, tu vois c’est marqué sur le cadran en face de toi, la machine le sait car elle enregistre nos poids quand des gens entrent dans la navette et l’efface quand ils en ressortent.
Après un parcours qui me parut assez long étant donné que j’avais du mal à me déplacer, je fus content quand nous nous retrouvâmes dehors.
A mon réveil, je me retrouvai dans une espèce de caisson vitré dans lequel j’avais l’impression de flotter, je ne sentais même plus mon corps. Après les enfers, étais-je au paradis ?
– Eh ! Grimfilk, ça va ?
J’essayai de tourner la tête mais je n’y parvins pas.
– Ne bouge surtout pas ! Attends de sortir du Gazoholodoc.
J’eus une envie subite de vomir : je sentais de nouveau mon corps, je poussai un cri de surprise. Une grande lassitude m’envahit et je me rendis compte que je ne flottais plus, j’étais allongé sur du dur.
– Grimfilk, comment te sens-tu ?
Je tournai avec difficultés la tête et vis l’Assorien qui m’avait si chaleureusement accueillit dans la navette.
– Bonjour, murmurai-je.
– On arrive bientôt sur Zywak, aussi il faut que tu marches un peu pour voir si tout va bien et pour vérifier que l’opération s’est correctement passée. Je vais t’aider à te lever.
En fait de m’aider, il me souleva de l’endroit où j’étais couché et me mis debout, puis il me lâcha. Je faillis me casser la figure, mais je me retins de justesse à l’Assorien qui était à mes côtés.
– Si tu veux, je peux te raconter ce qui s’est passé pendant que tu étais inconscient, proposa l’Assorien.
– Pourquoi pas... répondis-je sans enthousiasme réel.
– Quant on t’a récupéré, plutôt mal en point, la combinaison contre la chaleur n’ayant pas bien fonctionné, on t’a conduit avec mille précautions à l’infirmerie de la navette. Pendant que je te soignais, l’équipage réparait et les passagers attendaient dehors. Et puis la réparation a été finie et on est reparti. Tu sais Grimfilk, tu es le Mungien le plus déformé du groupe planétaire : une couche de peau rose sous la peau verte et noire, des doigts aux pieds...
Je l’interrompis car une idée géniale pour sauver ma fausse identité venait de traverser mon esprit.
– Je ne suis pas un Mungien de pure race, je suis le fruit d’un mélange avec une autre race, je détiens la peau rose et les doigts au...
– Stop ! Tu as raison, seulement c’est plus rare et puis j’avais oublié la race dont tu descends.
C’était heureux qu’il m’eût coupé la parole, car je ne savais pas quelle race avait bien pu s’unir avec les Mungiens et me mettre au jour.
– Tu m’écoutes Lombrungien ?
– Je ne...
– Tu n’aimes peut-être pas que je mélange le nom des deux races qui t’ont donné le jour : Lombrien et Mungien ?
– Euh ! Oui, je n’aime pas, je préfère que tu m’appelles Grimfilk et pas Mungien, Lom-brien ou Lombrungien.
– C’est d’accord Grimfilk, laisse moi terminer mon histoire maintenant et sans m’interrompre. Donc, tu étais mal en point et moi avec les moyens du bord, je t’arrange ta peau verte et noire, ta peau rose n’avait pas grand chose, mais elle maintenant impeccable à l’exception d’une petite cicatrice sur le visage. Cette cicatrice est probablement du à une projection d’un éclat de pierre brûlant, c’est irréparable, j’en ai bien peur.
– Pourquoi étais-je dans ce caisson ?
– Parce que ça permet d’accélérer le processus de guérison. Essaye donc de marcher !
J’avançai prudemment en m’appuyant sur l’Assorien.
– Lâche mon bras maintenant Grimfilk !
– Si je lâche, je tombe ! protestai-je car je me sentais faible.
– Mais non !
– Mais si !
– Enlève ta main de mon bras, si tu tombes, je te rattraperai avant que tu ne choies sur le sol.
Je décrispai mes doigts du bras de l’Assorien, avançai un pied, puis l’autre et je dérapai. L’Assorien m’attrapa et me redressa.
– Zut ! J’espère que je ne t'ai pas mal soigné Grimfilk !
– Il me faudrait une canne pour m’appuyer quand je marcherai.
– Ce machin démodé ! Je vais te fabriquer cela et je reviens, en attendant assieds-toi.
Il sortit pour revenir deux minutes plus tard avec une espèce de canne et un petit objet transparent.
– Voici la canne ! dit-il en me la tendant.
Je pris la canne, me levai et je fis quelques pas sans me casser la figure.
– Formidable ! Mets ça pour voir si c’est ta taille de narine ! dit l’Assorien.
Je me demandais à quoi ça servait de mettre cet objet transparent dans les narines, mais je savais que si je lui demandais, je risquais de montrer mon ignorance pour quelque chose que j’étais sensé connaître. Je plaçai le bidule dans mes narines, je ne le sentais même pas.
– Alors, il te convient ?
– Oui, je ne le sens pas.
– Parfait, tu peux l’enlever mais n’oublie pas de le remettre quand tu seras sur Zywak.
Mais qu’est-ce que j’étais bête ! L’objet transparent était un appareil pour respirer sur Zywak, mais au fait, quel air respirais-je donc dans la navette ? Un mystère de plus non résolu !
– Grimfilk, on arrive sur Zywak. Ils doivent être inquiets, la navette a dix heures de retard à cause du temps de réparation et de récupération de la pièce. Si tu n’as pas gardé l’appareil pour respirer, remets le et attache donc la ceinture de ton siège car nous allons atterrir ! Toi et moi, nous descendrons les derniers.
L’atterrissage me fit penser à un ascenseur qui descend, ce qui n’a rien de vraiment désagréable.
– C’est bon, les passagers et l’équipage sont tous descendus, nous pouvons y aller, tu vois c’est marqué sur le cadran en face de toi, la machine le sait car elle enregistre nos poids quand des gens entrent dans la navette et l’efface quand ils en ressortent.
Après un parcours qui me parut assez long étant donné que j’avais du mal à me déplacer, je fus content quand nous nous retrouvâmes dehors.
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