Notez qu'il n'y aura désormais plus qu'un seul épisode de Marc et Animia par semaine, en revanche, il sera plus long. Rendez-vous demain pour un pastel !
Marc et Animia - Suite et fin du chapitre 7
Je fus réveillé par un passager qui arrivait, bien qu’a moitié endormi, je constatai tout de suite que c’était un Zywakien à cause de sa couleur de peau, en plus il avait un air de ressemblance avec Animia. L’homme me salua très courtoisement, mais visiblement il était un peu contrarié.
– Qu’est-ce qui ne va pas monsieur ? demandai-je.
– J’aurais voulu cette place, c’est une des meilleures de la navette, c’est pourquoi j’arrive toujours très tôt pour l’avoir. C’est bien la première fois que quelqu’un arrive avant moi. On voit que tu es un connaisseur le Mungien, il ne fait aucun doute que tu n’en es pas à ton premier voyage. Je me présente Samsy Garence et toi ?
– Je m’appelle Grimfilk Gastorien.
– Pourquoi donc vas-tu sur Zywak ? Pour des affaires ? En touriste ?
– Je vais rendre visite à une amie.
– Moi je fais une visite surprise à ma famille. Je vais revoir mon frère Arabsy, sa charmante épouse Plantunia et leur fille Animia.
–Animia !
– Oui, pourquoi ?
– Beaucoup de Zywakiennes s’appellent ainsi ?
– Tu plaisantes l’ami, dans toutes les planètes de la T.N.D.P., il n’y a pas deux prénoms pareils, chaque prénom est unique.
– Je plaisantais, mais c’est une telle coïncidence !
– Mais enfin, de quoi parles-tu ?
– Il se trouve qu’Animia est l’amie que je vais voir, c’est ma correspondante.
– C’est super ! C’est pour quand le mariage ?
J’eus un hoquet de surprise, me marier moi, à mon âge ? D’accord, j’étais attaché à Animia, mais tout de même !
– Aurais-je fais une gaffe, Grimfilk ? demanda Samsy.
– Non, non ! répondis-je d’un ton ennuyé.
Je venais de me souvenir que les parents de ma correspondante paraissaient bien presser de me voir d’après Animia, voyaient-ils en moi leur futur gendre ?
– Le mariage n’est peut-être pas encore prévu ?
– Oui, c’est cela Samsy, je vais rencontrer pour la première fois les parents d’Animia.
– Aucune importance ! N’en parlons plus ! C’est en tout cas une chance pour moi de t’avoir rencontré, car vois-tu, je ne sais pas si les parents d’Animia habitent toujours au même endroit, en deux ans il peut se passer tellement de choses.
– Oh !
– Sans toi, j’aurais peut-être du faire des recherches or je déteste ça !
– Je suis moi aussi heureux de t’avoir rencontré, car c’est un plaisir de connaître un membre de la famille d’un ami ou d’une amie.
Je déclamai cette phrase avec une perfection qui m’étonna moi-même. Dans je ne sais plus quel livre casse-pieds à souhait cette phrase était répétée un nombre de fois incalculable, ce qui fait que je l’avais retenue et tout naturellement ressortie à Samsy Garence.
– Grimfilk, puis-je m’installer à tes côtés ?
– Bien sûr, mais de toute manière même si je disais non, tu pourrais t’installer à cette place.
– Tu es un drôle de plaisantin, toi ! Tu sais parfaitement que si tu refusais, j’aurais été obligé de m’installer ailleurs. Quel blagueur tu fais!
Le pauvre, s’il savait combien j’étais ignorant de toutes ces choses ! Alors que Samsy s’asseyait à côté de moi, un autre voyageur arriva ; en nous voyant mon compagnon et moi, il devint tout rouge, vira au blanc pour terminer bleu (quand je pense qu’à son arrivée, il était orange !), ensuite il nous hurla dans les oreilles des sons incompréhensibles. Peut-être qu’après, le passager coléreux raconta des choses compréhensibles, mais je ne le sus jamais, car mon traducteur était tombé de mon oreille à cause de la puissance du cri. Je me tournai vers Samsy, mais il avait aussi perdu son traducteur comme le prouvait l’espèce de pastille qui se trouvait à ses pieds. Notre coléreux les vit et les écrasa sous ses énormes pieds, et son gros rire retentit à nos oreilles, ce fut l’unique chose que nous pûmes comprendre dans son discours. Nous entendîmes des pas, quelqu’un arrivait, nous attendîmes avec impatience, Samsy et moi, que la personne entre, en espérant qu’elle serait capable de nous sortir de ce pétrin. Nous déchantâmes bien vite à la vue de la créature qui pénétra dans la navette : une femme à la peau verte à écailles avec une tête de dragon (comme j’en avais vu dans les livres de contes que me lisait ma mère quand j’étais petit) recouverte d’une splendide et flamboyante chevelure rousse ; elle était maquillée étrangement, mais ça lui allait bien. L’oncle d’Animia tomba sous le charme tout de suite mais la dragonne lui jeta un regard dédaigneux, cependant notre coléreux n’appréciait pas l’intrusion, il se précipita sur elle, lui déroba son traducteur et il l’avala. Ne supportant plus la situation, j’essayai de m’approcher de l’infirmerie pour prévenir l’Assorien qui m’avait accueilli. Hélas « M. Colère » m’intercepta et me souleva aussi facilement qu’il aurait fait avec une plume. Je pensai alors à l’Assorien et surtout à sa force, lui au moins il n’aurait aucun problème avec cet énergumène. Tout à coup, comme par magie, l’Assorien apparut, il interrogea le coléreux mais tout ce que je pus saisir fus le mot « Gastorien. » Le coléreux me lâcha mais de mauvaise grâce, l’Assorien se tourna vers moi pour me questionner, je lui montrai mon oreille pour lui signaler l’absence de traducteur, la dragonne et Samsy firent de même. L’Assorien nous fit signe de le suivre, nous pénétrâmes dans une petite pièce où il nous donna un traducteur à chacun, nous le fixâmes sous l’œil haineux du voyageur coléreux.
– Est-ce vrai que vous avez volé la place de monsieur ? demanda l'Assorien.
– Non, d’ailleurs tu le sais l’Assorien, tu étais là quand j’ai choisi mon siège.
– Je sais Grimfilk mais cela n’exclut pas les autres !
– Je ne peux pas avoir pris sa place puisque je suis arrivée après cette brute, il était déjà là quand je suis entrée, protesta la dragonne.
– Grimfilk venait juste de m’autoriser à s’asseoir à ses côtés quand cet énergumène est arrivé en criant, ajouta Samsy.
– La conclusion s’impose, monsieur, vous devez quitter la navette. Pour les voyages dans l’espace, on n’accepte pas les fauteurs de troubles, ce serait beaucoup trop dangereux, dit l’Assorien au coléreux.
Après cet incident, je regagnai ma place suivit de Samsy qui jetait de fréquents coups d’œil derrière nous, car la dragonne s’y était installée. D’autres voyageurs arrivèrent, mais en groupe, et il ne se passa rien de particulier, ils se contentèrent de jeter des regards envieux à Samsy et à moi à cause de nos places ; bientôt tous les sièges furent occupés sauf un qui devait être celui du passager coléreux.
– Le décollage est éminent, les passagers sont priés de rester assis à leur place et d’attacher leur ceinture, annonça une voix.
Voici au moins une chose qui ne changeait pas ! J’entendis un ronflement sonore, puis les ronronnements tranquilles du moteur, la navette c’était comme l’avion (je l’avais pris une fois pour aller en Angleterre dans le but d’arranger mon anglais désastreux... d’ailleurs, maintenant que j’avais un traducteur multi-langues, j’allais incontestablement m’améliorer !) sauf que dans les hublots au lieu du ciel bleu et des nuages, on pouvait voir l’immensité de l’espace et les étoiles. Je m’endormis, j’étais fatigué, car c’était la nuit et que normalement j’aurais du être dans un lit douillet. Mes dernières pensées furent l’idée rassurante qu’il y avait une chance sur cent que la navette eut un accident.
Je fus réveillé par un grand bruit et un choc violent, immédiatement une vague d’inquiétude me submergea : que se passait-il ? Qu’avions nous heurté ?
Marc et Animia - Suite et fin du chapitre 7
Je fus réveillé par un passager qui arrivait, bien qu’a moitié endormi, je constatai tout de suite que c’était un Zywakien à cause de sa couleur de peau, en plus il avait un air de ressemblance avec Animia. L’homme me salua très courtoisement, mais visiblement il était un peu contrarié.
– Qu’est-ce qui ne va pas monsieur ? demandai-je.
– J’aurais voulu cette place, c’est une des meilleures de la navette, c’est pourquoi j’arrive toujours très tôt pour l’avoir. C’est bien la première fois que quelqu’un arrive avant moi. On voit que tu es un connaisseur le Mungien, il ne fait aucun doute que tu n’en es pas à ton premier voyage. Je me présente Samsy Garence et toi ?
– Je m’appelle Grimfilk Gastorien.
– Pourquoi donc vas-tu sur Zywak ? Pour des affaires ? En touriste ?
– Je vais rendre visite à une amie.
– Moi je fais une visite surprise à ma famille. Je vais revoir mon frère Arabsy, sa charmante épouse Plantunia et leur fille Animia.
–Animia !
– Oui, pourquoi ?
– Beaucoup de Zywakiennes s’appellent ainsi ?
– Tu plaisantes l’ami, dans toutes les planètes de la T.N.D.P., il n’y a pas deux prénoms pareils, chaque prénom est unique.
– Je plaisantais, mais c’est une telle coïncidence !
– Mais enfin, de quoi parles-tu ?
– Il se trouve qu’Animia est l’amie que je vais voir, c’est ma correspondante.
– C’est super ! C’est pour quand le mariage ?
J’eus un hoquet de surprise, me marier moi, à mon âge ? D’accord, j’étais attaché à Animia, mais tout de même !
– Aurais-je fais une gaffe, Grimfilk ? demanda Samsy.
– Non, non ! répondis-je d’un ton ennuyé.
Je venais de me souvenir que les parents de ma correspondante paraissaient bien presser de me voir d’après Animia, voyaient-ils en moi leur futur gendre ?
– Le mariage n’est peut-être pas encore prévu ?
– Oui, c’est cela Samsy, je vais rencontrer pour la première fois les parents d’Animia.
– Aucune importance ! N’en parlons plus ! C’est en tout cas une chance pour moi de t’avoir rencontré, car vois-tu, je ne sais pas si les parents d’Animia habitent toujours au même endroit, en deux ans il peut se passer tellement de choses.
– Oh !
– Sans toi, j’aurais peut-être du faire des recherches or je déteste ça !
– Je suis moi aussi heureux de t’avoir rencontré, car c’est un plaisir de connaître un membre de la famille d’un ami ou d’une amie.
Je déclamai cette phrase avec une perfection qui m’étonna moi-même. Dans je ne sais plus quel livre casse-pieds à souhait cette phrase était répétée un nombre de fois incalculable, ce qui fait que je l’avais retenue et tout naturellement ressortie à Samsy Garence.
– Grimfilk, puis-je m’installer à tes côtés ?
– Bien sûr, mais de toute manière même si je disais non, tu pourrais t’installer à cette place.
– Tu es un drôle de plaisantin, toi ! Tu sais parfaitement que si tu refusais, j’aurais été obligé de m’installer ailleurs. Quel blagueur tu fais!
Le pauvre, s’il savait combien j’étais ignorant de toutes ces choses ! Alors que Samsy s’asseyait à côté de moi, un autre voyageur arriva ; en nous voyant mon compagnon et moi, il devint tout rouge, vira au blanc pour terminer bleu (quand je pense qu’à son arrivée, il était orange !), ensuite il nous hurla dans les oreilles des sons incompréhensibles. Peut-être qu’après, le passager coléreux raconta des choses compréhensibles, mais je ne le sus jamais, car mon traducteur était tombé de mon oreille à cause de la puissance du cri. Je me tournai vers Samsy, mais il avait aussi perdu son traducteur comme le prouvait l’espèce de pastille qui se trouvait à ses pieds. Notre coléreux les vit et les écrasa sous ses énormes pieds, et son gros rire retentit à nos oreilles, ce fut l’unique chose que nous pûmes comprendre dans son discours. Nous entendîmes des pas, quelqu’un arrivait, nous attendîmes avec impatience, Samsy et moi, que la personne entre, en espérant qu’elle serait capable de nous sortir de ce pétrin. Nous déchantâmes bien vite à la vue de la créature qui pénétra dans la navette : une femme à la peau verte à écailles avec une tête de dragon (comme j’en avais vu dans les livres de contes que me lisait ma mère quand j’étais petit) recouverte d’une splendide et flamboyante chevelure rousse ; elle était maquillée étrangement, mais ça lui allait bien. L’oncle d’Animia tomba sous le charme tout de suite mais la dragonne lui jeta un regard dédaigneux, cependant notre coléreux n’appréciait pas l’intrusion, il se précipita sur elle, lui déroba son traducteur et il l’avala. Ne supportant plus la situation, j’essayai de m’approcher de l’infirmerie pour prévenir l’Assorien qui m’avait accueilli. Hélas « M. Colère » m’intercepta et me souleva aussi facilement qu’il aurait fait avec une plume. Je pensai alors à l’Assorien et surtout à sa force, lui au moins il n’aurait aucun problème avec cet énergumène. Tout à coup, comme par magie, l’Assorien apparut, il interrogea le coléreux mais tout ce que je pus saisir fus le mot « Gastorien. » Le coléreux me lâcha mais de mauvaise grâce, l’Assorien se tourna vers moi pour me questionner, je lui montrai mon oreille pour lui signaler l’absence de traducteur, la dragonne et Samsy firent de même. L’Assorien nous fit signe de le suivre, nous pénétrâmes dans une petite pièce où il nous donna un traducteur à chacun, nous le fixâmes sous l’œil haineux du voyageur coléreux.
– Est-ce vrai que vous avez volé la place de monsieur ? demanda l'Assorien.
– Non, d’ailleurs tu le sais l’Assorien, tu étais là quand j’ai choisi mon siège.
– Je sais Grimfilk mais cela n’exclut pas les autres !
– Je ne peux pas avoir pris sa place puisque je suis arrivée après cette brute, il était déjà là quand je suis entrée, protesta la dragonne.
– Grimfilk venait juste de m’autoriser à s’asseoir à ses côtés quand cet énergumène est arrivé en criant, ajouta Samsy.
– La conclusion s’impose, monsieur, vous devez quitter la navette. Pour les voyages dans l’espace, on n’accepte pas les fauteurs de troubles, ce serait beaucoup trop dangereux, dit l’Assorien au coléreux.
Après cet incident, je regagnai ma place suivit de Samsy qui jetait de fréquents coups d’œil derrière nous, car la dragonne s’y était installée. D’autres voyageurs arrivèrent, mais en groupe, et il ne se passa rien de particulier, ils se contentèrent de jeter des regards envieux à Samsy et à moi à cause de nos places ; bientôt tous les sièges furent occupés sauf un qui devait être celui du passager coléreux.
– Le décollage est éminent, les passagers sont priés de rester assis à leur place et d’attacher leur ceinture, annonça une voix.
Voici au moins une chose qui ne changeait pas ! J’entendis un ronflement sonore, puis les ronronnements tranquilles du moteur, la navette c’était comme l’avion (je l’avais pris une fois pour aller en Angleterre dans le but d’arranger mon anglais désastreux... d’ailleurs, maintenant que j’avais un traducteur multi-langues, j’allais incontestablement m’améliorer !) sauf que dans les hublots au lieu du ciel bleu et des nuages, on pouvait voir l’immensité de l’espace et les étoiles. Je m’endormis, j’étais fatigué, car c’était la nuit et que normalement j’aurais du être dans un lit douillet. Mes dernières pensées furent l’idée rassurante qu’il y avait une chance sur cent que la navette eut un accident.
Je fus réveillé par un grand bruit et un choc violent, immédiatement une vague d’inquiétude me submergea : que se passait-il ? Qu’avions nous heurté ?
1 commentaire:
Une lecture rajeunissante et sympathique
Enregistrer un commentaire