La journée fut insupportable et d’une longueur ! Les heures s’écoulaient lentement… Nous visitâmes le lycée toujours aussi gris, en ce premier jour. Les explications que donna la directrice étaient plus complètes que celles de la dame à la robe fleurie. Le premier cours fut un cours de mathématiques, il commença quand Mme Piston notre professeur entra. Elle me déplut au premier regard, je sais bien qu’il ne faut pas juger les gens sur leur apparence mais… Elle avait un petit nez pointu, chaussé de grandes lunettes rondes. Elle parla du programme et débuta par une leçon, à laquelle je ne compris pas grand chose. Après quelques autres cours aussi ennuyeux, la journée se termina et je pus aller me coucher, je débordai de joie, hélas, la directrice me harponna dans le couloir et elle me conduisit à son bureau. Elle fut directe et entra dans le vif du sujet.
– Pourquoi donc, voulez-vous ranger le grenier ?
– C’est pour m’occuper tout en m’amusant.
– Je suis d’accord…
– Hourra ! criai-je déjà excité à l’avance par mes futures explorations.
– Ne m’interrompez pas ! Je n’ai pas terminé, je vous donne ma permission, mais à certaines conditions : d’abord, vous ne devez rien jeter ou casser, ensuite, il ne faut pas que vous fassiez de bruit ou dérangiez vos camarades, c’est d’accord ?
– Oui madame la directrice, dis-je d’un ton plus calme.
Elle me congédia et c’est avec plaisir que j’allai me coucher. Le sommeil vint immédiatement mais je dormis mal. La bouillie qu’on nous avait fait ingurgiter au dîner m’était restée sur l’estomac.
Dring ! Dring ! 7 heures…Ah ! Une lettre de ma correspondante, j’y croyais main-tenant, personne ne pouvait me jouer un tour pareil et inventer une vie sur autre planète.
Cher Marc,
Si je ne réponds pas à toutes tes questions, c’est que tout va mal et que je me sens même en danger chez moi. J’habite dans les environ de Persd, où des gens ont vu des prisonniers qui se sont évadés. Ce sont des Hantomiens, ils ont réussi à se libérer de leur prison. Ils pillent et kidnappent des gens qu’on retrouve errants dans les bois, ils sont perdus. Heureusement, ils ont tous eu plus de peur que de mal, mais je n’ai pas envie de vivre quelques jours dans les bois sans pouvoir me nourrir convenablement et puis si jamais personne ne me retrouvait, que deviendrais-je ? Je suis si angoissée que je peux à peine écrire, tout s’affole dans ma tête. En plus mes parents sont absents et je suis seule, sans personne à qui confier mes craintes. Je suis contente que tu considères que nous sommes amis et j’espère que nous serons tous deux à la hauteur de cette amitié.
Ton amie, Animia
PS : Excuse-moi de ne pas répondre à tes questions et s’il te plaît pense un peu à moi, je suis vraiment inquiète.
– Pourquoi donc, voulez-vous ranger le grenier ?
– C’est pour m’occuper tout en m’amusant.
– Je suis d’accord…
– Hourra ! criai-je déjà excité à l’avance par mes futures explorations.
– Ne m’interrompez pas ! Je n’ai pas terminé, je vous donne ma permission, mais à certaines conditions : d’abord, vous ne devez rien jeter ou casser, ensuite, il ne faut pas que vous fassiez de bruit ou dérangiez vos camarades, c’est d’accord ?
– Oui madame la directrice, dis-je d’un ton plus calme.
Elle me congédia et c’est avec plaisir que j’allai me coucher. Le sommeil vint immédiatement mais je dormis mal. La bouillie qu’on nous avait fait ingurgiter au dîner m’était restée sur l’estomac.
Dring ! Dring ! 7 heures…Ah ! Une lettre de ma correspondante, j’y croyais main-tenant, personne ne pouvait me jouer un tour pareil et inventer une vie sur autre planète.
Cher Marc,
Si je ne réponds pas à toutes tes questions, c’est que tout va mal et que je me sens même en danger chez moi. J’habite dans les environ de Persd, où des gens ont vu des prisonniers qui se sont évadés. Ce sont des Hantomiens, ils ont réussi à se libérer de leur prison. Ils pillent et kidnappent des gens qu’on retrouve errants dans les bois, ils sont perdus. Heureusement, ils ont tous eu plus de peur que de mal, mais je n’ai pas envie de vivre quelques jours dans les bois sans pouvoir me nourrir convenablement et puis si jamais personne ne me retrouvait, que deviendrais-je ? Je suis si angoissée que je peux à peine écrire, tout s’affole dans ma tête. En plus mes parents sont absents et je suis seule, sans personne à qui confier mes craintes. Je suis contente que tu considères que nous sommes amis et j’espère que nous serons tous deux à la hauteur de cette amitié.
Ton amie, Animia
PS : Excuse-moi de ne pas répondre à tes questions et s’il te plaît pense un peu à moi, je suis vraiment inquiète.
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