Je voulus me lever, comme mes camarades, mais je sentis quelque chose glisser de mes genoux. Je me rassis et rabattis vivement les quatre coins de mon mouchoir. Je me mis debout et sortis, tout le monde cherchait à découvrir la provenance des hurlements. Pour moi, aucun doute, cela venait de ma chambre. Je repoussai ma porte pour découvrir avec stupéfaction la dame à la robe fleurie qui gisait à terre et agenouillée à côté d’elle se trouvait Animia qui visiblement ne savait que faire.
– Animia, que s’est-il donc passé ?
– Je ne sais pas, je ne l’ai même pas touché…bredouilla-t-elle.
– Raconte depuis le début et vite avant que les autres n’arrivent.
– Je me suis endormie sur ton lit, aussi, quand la dame est entrée, je ne l’ai pas entendue. Celle-ci s’est approchée du lit, et c’est alors qu’elle m’a vue. Elle s’est mise à crier et puis, je me suis levée pour tenter de la calmer, et elle s’est époumonée encore plus fort. Et plus je m’approchais, plus elle reculait et elle a fini par s’évanouir.
– C’est raté pour la discrétion ! Cache-toi vite dans le grenier, au fond, derrière les matelas moisis, allez dépêche-toi, j’entends des bruits de pas.
Elle s’y glissa précipitamment, et juste à ce moment, mes camarades entrèrent, suivis par l’infirmière, un des surveillants et par la... directrice elle-même. Elle perça le brouhaha en haussant sa voix pointue :
– Qui a découvert la concierge ?
Comme munis d’un aimant les regards de mes camarades se dirigèrent vers moi, et en même temps les sons moururent sur leurs lèvres. Aussi dans le silence le plus complet, annonçai-je :
– C’est moi madame.
A sa demande, je lui racontai que je l’avais découverte comme ça étendue sur le plancher, mais la directrice, suspicieuse m’interrogea encore : comment avais-je eu l’idée de regarder dans ma chambre ? Cela me déconcerta un peu et je ne sus que dire.
– Et bien, M. Spenser, nous attendons votre réponse, déclara la directrice.
– Euh... voilà... euh... il m’a semblé que le... bruit venait de là.
Bizarrement la directrice parut être satisfaite, alors elle s’inquiéta du devenir de Mme Fores, la concierge :
– Alors elle revient à elle?
– Oui, Mme la directrice, elle revient doucement à elle, répondit timidement l’infirmière.
Mme Fores effectivement se relevait. Dès qu’elle fut sur ses deux pieds, elle s’écria :
– La... la chose, là sur le lit, la chose était transparente et bizarre, là... là sur le lit, elle s’approchait de moi, la... la chose, là...
Elle fut interrompue par l’infirmière :
– Calmez-vous Mme Fores, vous avez certainement eu une vision, vous êtes en sécurité et vous allez vous reposer.
– Mais... mais, je vous assure, la chose, elle me voulait du mal, c’est évident, ses yeux flamboyaient et brillaient d’une façon inquiétante.
– Tranquillisez-vous, vous êtes en sécurité, répéta l'infirmière à plusieurs reprises.
– Je ne reviendrais plus jamais dans cette chambre, vous m’entendez ? annonça Mme Fores et elle quitta la pièce, suivie de l’infirmière. Sur leur passage tous s’écartèrent. De nouveau des bavardages se firent entendre, la directrice et le surveillant nous firent tous sortir et tout le monde se dispersa. Quand le bruit de leur pas ne se fit plus entendre, je respirai enfin librement, le secret était sauvé.
– Animia, que s’est-il donc passé ?
– Je ne sais pas, je ne l’ai même pas touché…bredouilla-t-elle.
– Raconte depuis le début et vite avant que les autres n’arrivent.
– Je me suis endormie sur ton lit, aussi, quand la dame est entrée, je ne l’ai pas entendue. Celle-ci s’est approchée du lit, et c’est alors qu’elle m’a vue. Elle s’est mise à crier et puis, je me suis levée pour tenter de la calmer, et elle s’est époumonée encore plus fort. Et plus je m’approchais, plus elle reculait et elle a fini par s’évanouir.
– C’est raté pour la discrétion ! Cache-toi vite dans le grenier, au fond, derrière les matelas moisis, allez dépêche-toi, j’entends des bruits de pas.
Elle s’y glissa précipitamment, et juste à ce moment, mes camarades entrèrent, suivis par l’infirmière, un des surveillants et par la... directrice elle-même. Elle perça le brouhaha en haussant sa voix pointue :
– Qui a découvert la concierge ?
Comme munis d’un aimant les regards de mes camarades se dirigèrent vers moi, et en même temps les sons moururent sur leurs lèvres. Aussi dans le silence le plus complet, annonçai-je :
– C’est moi madame.
A sa demande, je lui racontai que je l’avais découverte comme ça étendue sur le plancher, mais la directrice, suspicieuse m’interrogea encore : comment avais-je eu l’idée de regarder dans ma chambre ? Cela me déconcerta un peu et je ne sus que dire.
– Et bien, M. Spenser, nous attendons votre réponse, déclara la directrice.
– Euh... voilà... euh... il m’a semblé que le... bruit venait de là.
Bizarrement la directrice parut être satisfaite, alors elle s’inquiéta du devenir de Mme Fores, la concierge :
– Alors elle revient à elle?
– Oui, Mme la directrice, elle revient doucement à elle, répondit timidement l’infirmière.
Mme Fores effectivement se relevait. Dès qu’elle fut sur ses deux pieds, elle s’écria :
– La... la chose, là sur le lit, la chose était transparente et bizarre, là... là sur le lit, elle s’approchait de moi, la... la chose, là...
Elle fut interrompue par l’infirmière :
– Calmez-vous Mme Fores, vous avez certainement eu une vision, vous êtes en sécurité et vous allez vous reposer.
– Mais... mais, je vous assure, la chose, elle me voulait du mal, c’est évident, ses yeux flamboyaient et brillaient d’une façon inquiétante.
– Tranquillisez-vous, vous êtes en sécurité, répéta l'infirmière à plusieurs reprises.
– Je ne reviendrais plus jamais dans cette chambre, vous m’entendez ? annonça Mme Fores et elle quitta la pièce, suivie de l’infirmière. Sur leur passage tous s’écartèrent. De nouveau des bavardages se firent entendre, la directrice et le surveillant nous firent tous sortir et tout le monde se dispersa. Quand le bruit de leur pas ne se fit plus entendre, je respirai enfin librement, le secret était sauvé.
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