– Pour le moment, tu va aller dans le débarras à côté pendant que moi je vais en cours ; d’ailleurs ça tombe bien c'est mercredi donc je ne travaille que le matin, ainsi nous pourrons parler cet après-midi des problèmes qui vont se poser. Cache-toi là derrière cette porte.
Je lui désignai la porte qui ouvrait sur le débarras.
– Ne fais surtout pas de bruit, conseillai-je à Animia, avant de partir pour mes cours.
Je fus si distrait pendant les cours, qu’un professeur me donna un devoir en plus à faire. C’est avec soulagement que je vis arriver la fin des cours, je remontai alors quatre à quatre l’escalier pour rejoindre ma chambre, sachant que dans une demi-heure, la cloche du repas de midi sonnerai. Je préférais revoir Animia avant, il faudrait trouver un moyen de la nourrir.
J’entrai dans ma chambre et ouvris la porte du grenier en disant :
– C’est moi, Marc !
Seul le silence me répondit, je m’avançais de quelques pas et vis ma correspondante endormie sur un vieux matelas. Cette fois, je pus constater de nouvelles différences entre les habitants de la Terre et ceux de Zywak : Animia avait deux bosses à la place des épaules, ses pieds nus étaient pointus comme des V, ses mains n’avaient que quatre doigts…mon examen s’arrêta là car les paupières de la Zywakienne se soulevèrent et apparurent deux yeux bleus qui virèrent au noir, puis passèrent au vert avant de retourner au noir. Encore une particularité qui différenciait terriens et Zywakien.
– Marc, murmura-t-elle.
– Comment vas-tu rentrer chez-toi ? demandais-je.
(C’était une question qui m’avait tournée dans la tête toute la matinée.)
– Mon robot viendra me rechercher quand les Hantomiens seront emprisonnés de nouveau.
– Comment le saura-t-il ?
– R.Obbots a été programmé pour ça.
– Mais comment a-t-il pu repartir d’ici ?
– R.Obbots est un robot fusée qui …
Je me demandai comment elle-même était arrivée ici, par quel moyen de transport quoi ! Elle ne s’était quand même pas accrochée au cou du robot... c’était absurde comme idée ! Je me décidai alors à poser la question à Animia.
– Je me…
Mon interruption fut elle-même coupée.
– Une navette de secours désintégrable qui peut…
– Eh ! Mais…
– Être fixé sur le robot et...
– Mais enfin… m’écriais-je.
Pour me faire taire, elle mis sa main sur ma bouche, et je fus réduis au silence. Je dus la laisser finir son explication :
– Et qui se détruit automatiquement en deux minutes à peine.
Enfin je pus assouvir ma curiosité :
– Comment as-tu su ce que j'allais demander tout à l’heure, serais-tu télépathe ?
– Non, les Inopiens le sont, mais ils sont heureusement les seuls dans l’alliance. J’ai simplement deviné ta question, elle paraissait évidente.
– Cela me rassure, je n’aurais pas aimé qu’on lise dans mon esprit comme dans un livre.
– Ses histoires n’arrivent que dans les bouquins de science-fiction, dit-elle avec beaucoup de sérieux.
Je me mis à rire, c’était comique, surtout dans la situation présente, en plus elle venait juste de dire que des gens pareils existaient. Animia esquissa un sourire. Passé mon accès d’hilarité, je parlai :
– Résumons-nous : ton robot reviendra te chercher au bout d’une période indéterminée. Tu peux vivre et te cacher dans le grenier, mais il reste le problème du ravitaillement.
– Je mangerai ce qu’il y aura, et tu pourras glisser de la nourriture sur un mouchoir posé sur tes genoux.
J’acquiesçai à son ingénieuse idée, tout en pensant que ce ne serait guère pratique. Juste à ce moment la cloche de midi sonna. Je pris un large mouchoir et partis après avoir conseillé ceci à Animia :
– Ne fais surtout pas de bruit !
Arrivé au réfectoire, je m’installai parmi mes camarades. L’un d’eux se moqua :
– Eh ! Marc mange beaucoup, quel affamé ! On ne te voit même pas engouffrer la nourriture, voici Marc qui avale plus vite que son ombre !
A cela je ne répondis rien, il était évident que je mangeais vite puisque la moitié allait dans ma serviette.
A cet instant un hurlement retentit. J’imaginais immédiatement ma correspondante en train de crier à cause d’une quelconque bestiole qui se baladait dans le grenier, ce n’était qu’une fille après tout.
Je lui désignai la porte qui ouvrait sur le débarras.
– Ne fais surtout pas de bruit, conseillai-je à Animia, avant de partir pour mes cours.
Je fus si distrait pendant les cours, qu’un professeur me donna un devoir en plus à faire. C’est avec soulagement que je vis arriver la fin des cours, je remontai alors quatre à quatre l’escalier pour rejoindre ma chambre, sachant que dans une demi-heure, la cloche du repas de midi sonnerai. Je préférais revoir Animia avant, il faudrait trouver un moyen de la nourrir.
J’entrai dans ma chambre et ouvris la porte du grenier en disant :
– C’est moi, Marc !
Seul le silence me répondit, je m’avançais de quelques pas et vis ma correspondante endormie sur un vieux matelas. Cette fois, je pus constater de nouvelles différences entre les habitants de la Terre et ceux de Zywak : Animia avait deux bosses à la place des épaules, ses pieds nus étaient pointus comme des V, ses mains n’avaient que quatre doigts…mon examen s’arrêta là car les paupières de la Zywakienne se soulevèrent et apparurent deux yeux bleus qui virèrent au noir, puis passèrent au vert avant de retourner au noir. Encore une particularité qui différenciait terriens et Zywakien.
– Marc, murmura-t-elle.
– Comment vas-tu rentrer chez-toi ? demandais-je.
(C’était une question qui m’avait tournée dans la tête toute la matinée.)
– Mon robot viendra me rechercher quand les Hantomiens seront emprisonnés de nouveau.
– Comment le saura-t-il ?
– R.Obbots a été programmé pour ça.
– Mais comment a-t-il pu repartir d’ici ?
– R.Obbots est un robot fusée qui …
Je me demandai comment elle-même était arrivée ici, par quel moyen de transport quoi ! Elle ne s’était quand même pas accrochée au cou du robot... c’était absurde comme idée ! Je me décidai alors à poser la question à Animia.
– Je me…
Mon interruption fut elle-même coupée.
– Une navette de secours désintégrable qui peut…
– Eh ! Mais…
– Être fixé sur le robot et...
– Mais enfin… m’écriais-je.
Pour me faire taire, elle mis sa main sur ma bouche, et je fus réduis au silence. Je dus la laisser finir son explication :
– Et qui se détruit automatiquement en deux minutes à peine.
Enfin je pus assouvir ma curiosité :
– Comment as-tu su ce que j'allais demander tout à l’heure, serais-tu télépathe ?
– Non, les Inopiens le sont, mais ils sont heureusement les seuls dans l’alliance. J’ai simplement deviné ta question, elle paraissait évidente.
– Cela me rassure, je n’aurais pas aimé qu’on lise dans mon esprit comme dans un livre.
– Ses histoires n’arrivent que dans les bouquins de science-fiction, dit-elle avec beaucoup de sérieux.
Je me mis à rire, c’était comique, surtout dans la situation présente, en plus elle venait juste de dire que des gens pareils existaient. Animia esquissa un sourire. Passé mon accès d’hilarité, je parlai :
– Résumons-nous : ton robot reviendra te chercher au bout d’une période indéterminée. Tu peux vivre et te cacher dans le grenier, mais il reste le problème du ravitaillement.
– Je mangerai ce qu’il y aura, et tu pourras glisser de la nourriture sur un mouchoir posé sur tes genoux.
J’acquiesçai à son ingénieuse idée, tout en pensant que ce ne serait guère pratique. Juste à ce moment la cloche de midi sonna. Je pris un large mouchoir et partis après avoir conseillé ceci à Animia :
– Ne fais surtout pas de bruit !
Arrivé au réfectoire, je m’installai parmi mes camarades. L’un d’eux se moqua :
– Eh ! Marc mange beaucoup, quel affamé ! On ne te voit même pas engouffrer la nourriture, voici Marc qui avale plus vite que son ombre !
A cela je ne répondis rien, il était évident que je mangeais vite puisque la moitié allait dans ma serviette.
A cet instant un hurlement retentit. J’imaginais immédiatement ma correspondante en train de crier à cause d’une quelconque bestiole qui se baladait dans le grenier, ce n’était qu’une fille après tout.
1 commentaire:
on croit se souvenir et puis on s'aperçoit qu'on a oublié plein de choses
sympa la relecture!
Enregistrer un commentaire