jeudi 29 octobre 2009

Marc et Animia - 21

Une fois de plus, je m’énervai : il fallait exiger des explications à Animia, elle devait me guérir, je devais lui parler. Au moment où cette pensée effleura mon esprit, je compris que je n’avais pas le choix, si je voulais guérir, il était obligatoire que j’écrive à Animia. Machinalement, je me redressai et je pus constater que mes forces revenaient progressivement, plein d’espoir, je tentai de dire quelque chose mais seul un son grave parvint à mes oreilles. Découragé, je m’installai à mon bureau et commençai à écrire à contrecœur :
Animia,
J’ai attrapé une maladie étrange qui je crois n’existe pas sur Terre, je suppose que c’est un cadeau de notre correspondance.
Je barrai les lignes, non, je ne désirais pas la blesser ; je fronçai les sourcils, pourquoi ne voulais-je pas l’attrister ? Elle m’avait filé sa maladie, oui c’était vrai, mais elle n’en était pas responsable, à moins que... c’était idiot ! Elle n’avait aucune raison de vouloir faire ça et puis sa lettre prouvait bien qu’elle aimerait bien que l’on se réconcilie. Et moi qu’en pensais-je ? J’avais été content de recevoir de nouveau des lettres d’Animia, donc moi aussi j’avais bien envie que nous soyons encore amis. Je pris une autre feuille et marquai :
Chère Animia,
Il y a eu des malentendus, si je ne t’ai pas répondu, c’est simplement que moi aussi j’étais malade. Je crois que la maladie que j’ai, n’existe pas sur Terre, en voici les symptômes :
- Je ne peux plus parler
- Je me sens tantôt faible, tantôt fort
J’espère sincèrement que tu pourras me guérir. Faisons une trêve !
Amicalement,
Marc

Je me réveillai le lendemain, avec un fort mal de tête, sur ma table de nuit reposait un plateau pour mon petit déjeuner et un livre dont le titre était L’ami retrouvé Je me mis à le lire, mais régulièrement mes pensées dérivaient vers Animia dont j’attendais la réponse, qui normalement serait à ma fenêtre demain.
Je reçus une lettre d’Animia qui était accompagné d’un petit colis vert et blanc (évidemment !)

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