vendredi 11 septembre 2009

La rose





Éphémère fragile, sur une branche tu trônes, la rose,
Altière comme une reine, ou simple paysanne,
De ton parfum, tous les cœurs tu gagnes.
Seul le vent soulèves tes jupons, s'il l'ose.

Délicate, enchanteresse, telle est la rose d'une saison,
Puis, un à un sur le sol tes pétales s'en vont.
Brève jeunesse ! Ta beauté est arrachée,
Tes vives couleurs, ton précieux parfum enlevés.

Univers futile, sur ta branche tu restes, la fleur,
Qui rose, blanche, bleue ou bien couleur sang
Se voit flétrie ; tes pétales froissés en pleurs,
Mais rose, sèche tes larmes, tu renaîtras au printemps.

2 commentaires:

michele a dit…

Un poème éclos comme une rose et qui, comme elle, embaume et réjouit.
Merci

G. rosnezfin a dit…

HUmmmmm, quel parfum!