– Hors de question, nous pouvons chanter faux jusqu'à ce qu'il pleuve et au-delà, contra Pierrot qui s'était tu jusque là.
– Qui plus est, je viens de me souvenir d'un sort qui va vous couper le sifflet, annonça Ornella.
– Tsssk. Nous allions vous laisser de toute manière, mais nous nous reverrons sous une forme ou une autre, car il nous reste du venin.
Sur ces peu réjouissantes paroles, les serpents s'évanouirent dans le ciel gris.
– Ouf, ils sont partis, soupira Ornella. S'ils étaient restés, ils auraient découvert que je bluffais.
– Tu n'avais donc pas de super formule ? demanda Piscis.
– Non, mais peu importe puisqu'ils s'en sont allés, répondit la sorcière.
– Quel soulagement d'ailleurs ! s'exclama Nyssa.
– Si j'ai bien compris, nous sommes de nouveau dans la période de calme, dit le chevalier.
– Peut-être, mais le mal pourrait bien s'amuser à lancer une autre attaque, contra Vérité.
– Il ne faut pas être pessimiste, murmura Ornella, elle-même peu convaincue de ce qu'elle disait.
– J'ai eu de la chance de ne pas être atteint par ces vilains commentaires, déclara brusquement Spiolys.
– C'est vrai, approuva Kinglion.
– Mais ces vils serpents n'ont pas l'air d'avoir dit leur dernier mot, murmura Pierrot qui n'avait pas été atteint non plus.
– Est-ce que vous croyez que la tranquillité va durer longtemps ? demanda Libellule.
– A chaque fois, que l'on dit que tout va bien, c'est en général là que les ennuis arrivent, alors plus personne ne pose cette question, répondit Vérité.
Soudain, une boule de poils déboula et se jeta sur le malheureux Piscis.
– Qu'est-ce que je disais ? ajouta Vérité en montrant la bête qui s'était élancée sur le centaure.
– Tu avais raison, accorda le lutin.
– Quand vous aurez fini votre bavardage, vous pourriez m'aider ! s'exclama Piscis qui se débattait.
– Tu parles ? Tu n'es donc pas un cheval ? Oh ! Pardon, je me suis trompée, retentit une voix dans la tête de chacun de nos amis.
Ils se regardèrent tous intrigués. Apparemment la boule de poils parlait. D'ailleurs, en y regardant bien, la bête était une louve qui, après avoir parlé, s'était éloignée du pauvre Piscis.
– D'après les astres, cette louve est le mois de novembre. Novembre est la grandeur, la souplesse et la sauvagerie, annonça l'oracle.
– Qui avait dit déjà que les deux derniers mois nous tomberaient dessus ? questionna Piscis vaguement furieux.
– C'est moi, mais crois bien que je parlais au sens figuré, répondit Pierrot en rentrant la tête dans les épaules devant l'air sombre du centaure.
– Pardon de vous interrompre, mais qu'est-ce que c'est cette histoire de mois de novembre ? demanda la louve.
– Ne me dites pas qu'il va falloir tout lui expliquer depuis le début, s'il vous plaît, chuchota Nyssa en regardant les autres.
– On dirait bien que si. Les gens qui ne savent rien, quel poison ! s'exclama Libellue.
– Je ne suis pas exigeante, expliquez-moi la chose en trois mots, affirma la louve.
– Qui se dévoue pour raconter ? interrogea Yvi.
– Cela ne te dit pas de te le faire ? suggéra l'oracle.
– Mais oui, c'est une bonne idée, affirma Nyssa.
– C'est parfait si c'est Yvi qui le fait, elle explique si bien, ajouta Piscis.
– C'est celui qui dit qui y est, se moqua le nain tout en approuvant les autres
– Je vois pas la peine d'en dire plus, je m'en charge, dit Yvi... Bref, nous avons été désignés par la prophétie pour affronter le mal et si possible le vaincre. Le mal s'est libéré de la boîte magique où il avait été enfermé auparavant. D'après les étoiles, vous êtes le onzième mois, expliqua-t-elle à l'intention de la louve.
– Qui me prouve que cette histoire est vraie ? demanda la louve.
– N'as-tu pas remarqué l'infâme paysage qui nous entoure ? questionna Piscis montrant bien son aversion pour le nouvel aspect de Lostland.
– C'est un argument. Qui vous dit que je suis vraiment celle que vous prétendez que je suis ? interrogea la louve.
– Ces êtres intelligents, quels casse-pieds ! s'exclama Libellule.
– Je suis oracle, et par conséquent je suis capable de lire à travers les êtres vivants, et dans les signes qu'envoient le ciel, répondit très sérieusement Pierrot.
– Toi, un oracle ! Tu ne me feras pas avaler cela, grogna la louve.
– On perd du temps, déclara le chevalier.
– Nous t'assurons tous que c'est un oracle, répliqua Ornella, agacée.
– Je n'ai que faire des affirmations, je veux des preuves, contra la louve.
– Encore plus de temps perdu, répéta le chevalier.
– Les gens qui doutent, quels gaspilleurs de temps ! s'exclama le lutin.
– Tu veux des preuves, l'oracle peut en donner, affirma Piscis.
Pierrot plongea ses yeux dans les yeux de la louve, prit un air concentré, puis se mit à parler :
– Ta voix ne vient pas de toi, c'est un don que t'as offert un bon génie. Ta voix ne retentit jamais dans l'air pur, car elle se briserait contre les parois d'un monde trop étroit pour elle, non, le son magique de ta voix entre terni dans les esprit auxquels tu veux parler. Le génie t'a fait cadeau de cette voix afin de te remercier de lui avoir sauver la vie. Qui es-tu ? Tu ne le sais pas toi même. Qui seras-tu ? Quelqu'un de pareil à aujourd'hui, mais enrichie par l'expérience qu'est la vie.
– Je te crois, je vous accompagnerai donc.
– Chouette, je ne serai plus la nouvelle, s'écria Spiolys.
– Tu te sentais à ce point en marge mon cœur ? demanda Kinglion avec inquiétude.
– Pas plus que ça mon amour, répondit Spiolys
– Un lion qui aime un fantôme, j'aurai tout vu, soupira Nyssa.
– Comment t'appelles-tu ? demanda Vérité à la louve.
– Louve, répondit celle-ci.
– On aurait pu s'en douter, plaisanta Libellule.
– Hey ! Regardez, là-bas ! Un incendie s'est déclaré ! remarqua Piscis.
– Qui plus est, je viens de me souvenir d'un sort qui va vous couper le sifflet, annonça Ornella.
– Tsssk. Nous allions vous laisser de toute manière, mais nous nous reverrons sous une forme ou une autre, car il nous reste du venin.
Sur ces peu réjouissantes paroles, les serpents s'évanouirent dans le ciel gris.
– Ouf, ils sont partis, soupira Ornella. S'ils étaient restés, ils auraient découvert que je bluffais.
– Tu n'avais donc pas de super formule ? demanda Piscis.
– Non, mais peu importe puisqu'ils s'en sont allés, répondit la sorcière.
– Quel soulagement d'ailleurs ! s'exclama Nyssa.
– Si j'ai bien compris, nous sommes de nouveau dans la période de calme, dit le chevalier.
– Peut-être, mais le mal pourrait bien s'amuser à lancer une autre attaque, contra Vérité.
– Il ne faut pas être pessimiste, murmura Ornella, elle-même peu convaincue de ce qu'elle disait.
– J'ai eu de la chance de ne pas être atteint par ces vilains commentaires, déclara brusquement Spiolys.
– C'est vrai, approuva Kinglion.
– Mais ces vils serpents n'ont pas l'air d'avoir dit leur dernier mot, murmura Pierrot qui n'avait pas été atteint non plus.
– Est-ce que vous croyez que la tranquillité va durer longtemps ? demanda Libellule.
– A chaque fois, que l'on dit que tout va bien, c'est en général là que les ennuis arrivent, alors plus personne ne pose cette question, répondit Vérité.
Soudain, une boule de poils déboula et se jeta sur le malheureux Piscis.
– Qu'est-ce que je disais ? ajouta Vérité en montrant la bête qui s'était élancée sur le centaure.
– Tu avais raison, accorda le lutin.
– Quand vous aurez fini votre bavardage, vous pourriez m'aider ! s'exclama Piscis qui se débattait.
– Tu parles ? Tu n'es donc pas un cheval ? Oh ! Pardon, je me suis trompée, retentit une voix dans la tête de chacun de nos amis.
Ils se regardèrent tous intrigués. Apparemment la boule de poils parlait. D'ailleurs, en y regardant bien, la bête était une louve qui, après avoir parlé, s'était éloignée du pauvre Piscis.
– D'après les astres, cette louve est le mois de novembre. Novembre est la grandeur, la souplesse et la sauvagerie, annonça l'oracle.
– Qui avait dit déjà que les deux derniers mois nous tomberaient dessus ? questionna Piscis vaguement furieux.
– C'est moi, mais crois bien que je parlais au sens figuré, répondit Pierrot en rentrant la tête dans les épaules devant l'air sombre du centaure.
– Pardon de vous interrompre, mais qu'est-ce que c'est cette histoire de mois de novembre ? demanda la louve.
– Ne me dites pas qu'il va falloir tout lui expliquer depuis le début, s'il vous plaît, chuchota Nyssa en regardant les autres.
– On dirait bien que si. Les gens qui ne savent rien, quel poison ! s'exclama Libellue.
– Je ne suis pas exigeante, expliquez-moi la chose en trois mots, affirma la louve.
– Qui se dévoue pour raconter ? interrogea Yvi.
– Cela ne te dit pas de te le faire ? suggéra l'oracle.
– Mais oui, c'est une bonne idée, affirma Nyssa.
– C'est parfait si c'est Yvi qui le fait, elle explique si bien, ajouta Piscis.
– C'est celui qui dit qui y est, se moqua le nain tout en approuvant les autres
– Je vois pas la peine d'en dire plus, je m'en charge, dit Yvi... Bref, nous avons été désignés par la prophétie pour affronter le mal et si possible le vaincre. Le mal s'est libéré de la boîte magique où il avait été enfermé auparavant. D'après les étoiles, vous êtes le onzième mois, expliqua-t-elle à l'intention de la louve.
– Qui me prouve que cette histoire est vraie ? demanda la louve.
– N'as-tu pas remarqué l'infâme paysage qui nous entoure ? questionna Piscis montrant bien son aversion pour le nouvel aspect de Lostland.
– C'est un argument. Qui vous dit que je suis vraiment celle que vous prétendez que je suis ? interrogea la louve.
– Ces êtres intelligents, quels casse-pieds ! s'exclama Libellule.
– Je suis oracle, et par conséquent je suis capable de lire à travers les êtres vivants, et dans les signes qu'envoient le ciel, répondit très sérieusement Pierrot.
– Toi, un oracle ! Tu ne me feras pas avaler cela, grogna la louve.
– On perd du temps, déclara le chevalier.
– Nous t'assurons tous que c'est un oracle, répliqua Ornella, agacée.
– Je n'ai que faire des affirmations, je veux des preuves, contra la louve.
– Encore plus de temps perdu, répéta le chevalier.
– Les gens qui doutent, quels gaspilleurs de temps ! s'exclama le lutin.
– Tu veux des preuves, l'oracle peut en donner, affirma Piscis.
Pierrot plongea ses yeux dans les yeux de la louve, prit un air concentré, puis se mit à parler :
– Ta voix ne vient pas de toi, c'est un don que t'as offert un bon génie. Ta voix ne retentit jamais dans l'air pur, car elle se briserait contre les parois d'un monde trop étroit pour elle, non, le son magique de ta voix entre terni dans les esprit auxquels tu veux parler. Le génie t'a fait cadeau de cette voix afin de te remercier de lui avoir sauver la vie. Qui es-tu ? Tu ne le sais pas toi même. Qui seras-tu ? Quelqu'un de pareil à aujourd'hui, mais enrichie par l'expérience qu'est la vie.
– Je te crois, je vous accompagnerai donc.
– Chouette, je ne serai plus la nouvelle, s'écria Spiolys.
– Tu te sentais à ce point en marge mon cœur ? demanda Kinglion avec inquiétude.
– Pas plus que ça mon amour, répondit Spiolys
– Un lion qui aime un fantôme, j'aurai tout vu, soupira Nyssa.
– Comment t'appelles-tu ? demanda Vérité à la louve.
– Louve, répondit celle-ci.
– On aurait pu s'en douter, plaisanta Libellule.
– Hey ! Regardez, là-bas ! Un incendie s'est déclaré ! remarqua Piscis.
1 commentaire:
une belle et mystérieuse louve entre dans l'aventure... j'apprécie!
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