– Enfin, quel est l'objet dont nous pouvons avoir besoin pour battre le mal ? Réfléchis, c'est simple ! s'exclama Piscis.
– La... commença le chevalier
Les autres lui firent signe de continuer.
– La boîte ? dit le chevalier d'un ton hésitant.
– Bravo ! Il a trouvé, s'écria Spiolys.
– Bon, maintenant suivons Itnaï, ordonna Vérité donnant le signal du départ.
– Je ne sais pas comment on pourra entrer dans la pièce. J'ai essayé d'y entrer, mais je n'ai pas réussi. Cependant, j'ai vu la boîte par le trou de la serrure, expliqua Itnaï.
– Nous verrons sur place, déclara Ornella.
Ils se mirent en marche, et grimpèrent des escaliers, encore des escaliers, montèrent des marches, encore des marches. Les escaliers étaient fort étroits, aussi avançaient-ils les uns derrières les autres.
– Une araignée ! hurla soudain Vérité.
– Calme-toi, ne fais pas de bruit, tu vas réveiller les fantômes du château, dit Spiolys
– Parce qu'il y a des fantômes ?! s'étonna Louve.
– Oui, je les sens, mais ils dorment, répondit Spiolys.
– Enfin, Vérité, cette petite bête ne va pas te manger, tu es trop gros pour elle, déclara Piscis.
– Oui, c'est vrai, tu as raison, murmura Vérité en tremblant.
– Allez, avance maintenant, exigea Piscis.
– Je ne peux pas ! cria Vérité.
– Pourquoi ? demanda Louve.
– L'araignée... commença le troll.
–Dépasse-la, nous t'avons dit que tu ne risquais rien, affirma Kinglion.
– ...elle grossit, termina le troll
– Comment ça elle prend du volume ? s'étonna Piscis.
– Eh ! C'est vrai ! s'exclama Ornella qui était juste derrière Vérité.
– Tapez lui-dessus vite ! cria Piscis.
– Chut ! Faites moins de bruit ! Les autres fantômes... chuchota Spiolys.
– J'ai peur, je n'ose pas la frapper, dit Vérité
– Ornella, fais quelque chose, ordonna Kinglion.
– Oui, mais quoi ? demanda celle-ci.
– Je ne sais pas moi, transforme-la en crapaud, foudroie-la ! répondit Kinglion.
– Je n'ai jamais eu de problèmes particulier avec les araignées, mais cette espèce de tas de chair qui enfle et qui grandit, c'est infâme. Je n'ose pas agir, j'ai l'impression qu'elle va me manger, expliqua la sorcière.
– Pourquoi cet escalier est aussi étroit ? Je lui flanquerai mon épée dedans à cette bestiole, affirma le chevalier.
– On voit que tu n'es pas tout près d'elle, murmura Itnaï qui était dans le dos de l'araignée monstrueuse.
– Peut-être, mais les monstres ne me paralysent pas moi, faites place, j'y vais ! s'exclama le chevalier.
Entre lui et l'araignée il y avait Vérité, Ornella, Piscis, Kinglion et Nyssa. Ils s'aplatirent tous contre le mur, dévoilant la bestiole qui occupait maintenant tout le couloir et qui se frottait les pattes de contentement. Nyssa qui n'avait jusqu'alors qu'entre-aperçu la bête fut horrifiée et cria très très fort.
– Tu as réveillé les fantômes Nyssa, c'est ta spécialité d'ailleurs, annonça Spiolys
– Il ne manquait plus que cela, bredouilla Vérité qui reculait progressivement obligeant les autres à faire de même.
Le chevalier finit par parvenir jusqu'à l'araignée qu'il attaqua immédiatement. Cette dernière riposta : elle essaya de le porter à sa bouche à l'aide des premiers fils de la toile qu'elle avait tissée. Le chevalier donnait de larges et vifs coups d'épée, mais il ne parvenait pas à blesser le monstre.
– Les fantômes arrivent, déclara Spiolys.
– Je les vois ! s'exclama Piscis.
– Je vais essayer de leur parler, dit Spiolys.
Elle était elle-aussi un fantôme, aussi peut-être arriverait-elle à les convaincre de ne pas attaquer. En se chargeant du problème, elle ferait gagner du temps à ses amis. Elle se dirigea en flottant vers les formes blanches qui voletaient à quelques marches de là.
– Il faut que quelqu'un m'aide, pria le chevalier tout en coupant les fils de l'araignée qui l'emprisonnait.
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