– Je ne sais pas si je suis innocente, mais je ne savais pas que je libérais le mal, je le jure ! dit Itnaï, les yeux remplis de larmes.
– Où le mal était-il donc enfermé ? demanda Louve.
– Dans une boîte magnifique sur laquelle était peinte des formes dorées, mon amie... celle que je croyais être une amie... m'avait dit qu'elle contenait le bonheur, mais qu'il ne fallait pas l'ouvrir, c'était interdit.
– Pourquoi l'avoir fait alors ? intervint Yvi.
– J'ai longtemps résisté, mais je n'en pouvais plus. J'habitais chez mon amie, mais son père se montrait très violent à mon égard, il me battait sans raison et me privait de nourriture. Seule mon amie me montrait un peu de gentillesse, mais elle n'était pas venue me voir depuis une semaine. Je voulais seulement entrouvrir la boîte pour goûter un peu de bonheur...
– … Et là, le mal s'est échappé... et les ennuis avec, marmonna le lutin interrompant le récit.
– C'est vrai, mais je ne savais pas. Je pensais que c'était le bonheur et quel mal peut-il y avoir à libérer le bonheur ? dit Itnaï d'une voix tremblante.
– Nous ne t'accusons pas, déclara Yvi essayant de consoler la fillette qui pleurait doucement.
– Qu'est devenue ton amie ? demanda Louve.
– Pandora ? Elle était au service du mal. Elle m'a remercié d'avoir ouvert la boîte, car seule une innocente pouvait le faire et elle était déjà trop pervertie, hoqueta Itnaï.
– On perd du temps, coupa le chevalier qui se sentait coupable d'avoir accusé la fillette et voulait lui épargner les questions qui risquaient de venir.
Les compagnons se regardèrent. Il avait raison. Ce qui était fait, était fait. La quête devait continuer.
– Suivez-moi, je vais vous montrez le chemin, murmura Itnaï.
A quelques mètres du château, dissimulé par un bosquet de buissons se trouvait l'entrée du souterrain. En file indienne ils progressèrent dans l'étroit boyau où ils durent patauger dans la boue à quatre pattes. Le fantôme et le lutin échappaient au supplice. Louve et Kinglion souffraient de la boue, mais pas du mal de dos, Itnaï et l'oracle non plus d'ailleurs. Après des minutes qui parurent interminables, ils débouchèrent dans ce qui devait être la cave du château. Les malheureux étaient couverts de saletés et d'immondices pour leur plus grand déplaisir.
– Eh bah, vous voilà propre ! s'exclama Libellule.
– Je vais lui faire avaler de la boue, marmonna Vérité.
– Mais non, badigeonne-le simplement, murmura Nyssa qui détestait la saleté et qui avait suivit le groupe dans le souterrain avec un dégoût et une mauvaise grâce non dissimulés.
– Vous n'avez vraiment pas le sens de l'humour. Je suis certain que Spiolys a trouvé cela drôle, rétorqua le lutin pas gêné du tout.
– Pas spécialement. Je trouve ça déplacé de rire des ennuis des autres, protesta Spiolys.
– Les gens charitables, quel ennui ! s'exclama le nain.
– Venez, dit Itnaï.
– Où ? interrogea Louve.
– La pièce où se trouve le fameux objet qu'on doit récupérer, répondit l'oracle à la place de la fillette.
– Mais quel est cet objet ? questionna Louve.
– Vous ne savez pas ? s'étonna Itnaï.
– Louve ne le demanderait pas si elle savait, mais moi, j'ai deviné, déclara Yvi.
– Alors qu'est-ce que c'est ? demanda Vérité.
– Réfléchissez une minute, répondit Yvi.
Vérité pris un air concentré, Kinglion devint pensif, Nyssa se gratta le menton, et Ornella et les autres qui n'avaient pas trouvé se regardèrent d'un air perplexe.
***– Où le mal était-il donc enfermé ? demanda Louve.
– Dans une boîte magnifique sur laquelle était peinte des formes dorées, mon amie... celle que je croyais être une amie... m'avait dit qu'elle contenait le bonheur, mais qu'il ne fallait pas l'ouvrir, c'était interdit.
– Pourquoi l'avoir fait alors ? intervint Yvi.
– J'ai longtemps résisté, mais je n'en pouvais plus. J'habitais chez mon amie, mais son père se montrait très violent à mon égard, il me battait sans raison et me privait de nourriture. Seule mon amie me montrait un peu de gentillesse, mais elle n'était pas venue me voir depuis une semaine. Je voulais seulement entrouvrir la boîte pour goûter un peu de bonheur...
– … Et là, le mal s'est échappé... et les ennuis avec, marmonna le lutin interrompant le récit.
– C'est vrai, mais je ne savais pas. Je pensais que c'était le bonheur et quel mal peut-il y avoir à libérer le bonheur ? dit Itnaï d'une voix tremblante.
– Nous ne t'accusons pas, déclara Yvi essayant de consoler la fillette qui pleurait doucement.
– Qu'est devenue ton amie ? demanda Louve.
– Pandora ? Elle était au service du mal. Elle m'a remercié d'avoir ouvert la boîte, car seule une innocente pouvait le faire et elle était déjà trop pervertie, hoqueta Itnaï.
– On perd du temps, coupa le chevalier qui se sentait coupable d'avoir accusé la fillette et voulait lui épargner les questions qui risquaient de venir.
Les compagnons se regardèrent. Il avait raison. Ce qui était fait, était fait. La quête devait continuer.
– Suivez-moi, je vais vous montrez le chemin, murmura Itnaï.
A quelques mètres du château, dissimulé par un bosquet de buissons se trouvait l'entrée du souterrain. En file indienne ils progressèrent dans l'étroit boyau où ils durent patauger dans la boue à quatre pattes. Le fantôme et le lutin échappaient au supplice. Louve et Kinglion souffraient de la boue, mais pas du mal de dos, Itnaï et l'oracle non plus d'ailleurs. Après des minutes qui parurent interminables, ils débouchèrent dans ce qui devait être la cave du château. Les malheureux étaient couverts de saletés et d'immondices pour leur plus grand déplaisir.
– Eh bah, vous voilà propre ! s'exclama Libellule.
– Je vais lui faire avaler de la boue, marmonna Vérité.
– Mais non, badigeonne-le simplement, murmura Nyssa qui détestait la saleté et qui avait suivit le groupe dans le souterrain avec un dégoût et une mauvaise grâce non dissimulés.
– Vous n'avez vraiment pas le sens de l'humour. Je suis certain que Spiolys a trouvé cela drôle, rétorqua le lutin pas gêné du tout.
– Pas spécialement. Je trouve ça déplacé de rire des ennuis des autres, protesta Spiolys.
– Les gens charitables, quel ennui ! s'exclama le nain.
– Venez, dit Itnaï.
– Où ? interrogea Louve.
– La pièce où se trouve le fameux objet qu'on doit récupérer, répondit l'oracle à la place de la fillette.
– Mais quel est cet objet ? questionna Louve.
– Vous ne savez pas ? s'étonna Itnaï.
– Louve ne le demanderait pas si elle savait, mais moi, j'ai deviné, déclara Yvi.
– Alors qu'est-ce que c'est ? demanda Vérité.
– Réfléchissez une minute, répondit Yvi.
Vérité pris un air concentré, Kinglion devint pensif, Nyssa se gratta le menton, et Ornella et les autres qui n'avaient pas trouvé se regardèrent d'un air perplexe.
Au château du roi Pouly, les mêmes que précédemment.
– Est-ce que vous avez trouvé vous ? demanda Every.
– Non, ma sœur est décidément intelligente, répondit Enial.
– Pierrot semble savoir en revanche, murmura le garde
– Normal, il sait tout, grommela Ever.
– Moi aussi je sais ! s'exclama Never.
– Pas moi, dit Several.
– Hein ? Qu'est-ce qui se passe ? interrogea Pouly que l'exclamation de Never avait tiré de son sommeil.
***– Est-ce que vous avez trouvé vous ? demanda Every.
– Non, ma sœur est décidément intelligente, répondit Enial.
– Pierrot semble savoir en revanche, murmura le garde
– Normal, il sait tout, grommela Ever.
– Moi aussi je sais ! s'exclama Never.
– Pas moi, dit Several.
– Hein ? Qu'est-ce qui se passe ? interrogea Pouly que l'exclamation de Never avait tiré de son sommeil.
– Nous ne sommes pas là pour jouer aux devinettes ! s'exclama le lutin vexé de ne pas trouver.
– J'ai trouvé ! crièrent Piscis, Ornella, Louve, Kinglion, Spiolys, Vérité et Nyssa d'une même voix contente.
– Qu'est-ce que nous sommes bêtes ! murmura Ornella.
– Et alors nous qui n'avons pas découvert, qu'est-ce que nous sommes ? maugréa le lutin.
– Les pires des imbéciles, marmonna le chevalier.
– Je sais, dit tout à coup Libellule dont la physionomie s'éclaira.
Nos amis regardèrent le chevalier qui visiblement ne voyait toujours pas.
– J'ai trouvé ! crièrent Piscis, Ornella, Louve, Kinglion, Spiolys, Vérité et Nyssa d'une même voix contente.
– Qu'est-ce que nous sommes bêtes ! murmura Ornella.
– Et alors nous qui n'avons pas découvert, qu'est-ce que nous sommes ? maugréa le lutin.
– Les pires des imbéciles, marmonna le chevalier.
– Je sais, dit tout à coup Libellule dont la physionomie s'éclaira.
Nos amis regardèrent le chevalier qui visiblement ne voyait toujours pas.
1 commentaire:
pas trouvé non plus comme le chevalier!
Enregistrer un commentaire