Il y a des chagrins qu'on étire
Dans un poème, on les grandit
Et notre coeur se déchire
Tandis qu'on écrit.
Il y a des douleurs qui rongent
De l'intérieur, blessant la vie,
Tuant mortellement les songes,
En attendant qu'on les oublie.
Il y a des souffrances qui touchent
Pesant lourdement sur les esprits
Alors que les sourires se couchent
Et que le bonheur s'enfuit.
Il y a des peines qui demeurent
Et le temps les envenime de soucis,
Tandis que les yeux pleurent
Des plaies qu'infligent la vie.
Cécile
1 commentaire:
écrire peut être aussi un moyen d'apaiser sa peine
on peut parfois la laisser dans le poème et la diluer un peu dans les larmes salutaires
il n'empêche,c'est difficile à traverser l'épineuse forêt du chagrin
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